SÉLECTION | On regarde quoi en mai 2025 sur Ciné+ OCS ?
Chaque mois, en parallèle de notre agenda ciné, la rédaction vous propose une sélection de films à voir ou revoir sur les chaînes de Ciné+/OCS, Canal+ Grand Ecran et sur MyCanal. Films inédits sur petit écran, films de patrimoine et rétrospectives (spéciale festival de Cannes et soirée anniversaire de la trilogie Before), voici nos conseils pour le mois de mai 2025.
Le procès Goldman
Sous les traits de l’excellent Arieh Worthalter, Cédric Kahn fait renaître un homme insurgé, provocateur et charismatique. Exacerbant l’aspect théâtral de la cour, le réalisateur y met en scène les combats de la gauche de l’époque, unie derrière Pierre Goldman, tout en questionnant notre propre vision du système judiciaire. Un film captivant. – MS
Miséricorde

Dès le 12 mai
Avec Miséricorde, Guiraudie a signé un long-métrage facétieux et jubilatoire, un mélange les genres qui dépasse presque le cadre du réel pour se muer en œuvre bien plus dense qu’il n’y paraît. – AR
La zone d’intérêt

À partir du 16 mai
En adoptant un contrechamp inédit à l’horreur de la Shoah, La zone d’intérêt ose s’approcher au plus près de la banalité du mal. Rarement un film aura atteint un tel objectif avec autant d’audace visuelle et narrative. Une œuvre difficile et sans concessions qui laisse son spectateur sans voix, jusqu’à sa déroutante conclusion. Un film choc récompensé du Grand Prix à Cannes en 2023 et de l’Oscar du meilleur film étranger. – AR
All we imagine as light

Dès le 5 mai
Récompensé du Grand Prix lors du festival de Cannes 2024, All we imagine as light de Kapadia est fait d’épure et d’économie de mots, pourtant son regard séduit et son message de sororité l’emporte, confirmant, après seulement deux films et une récompense prestigieuse, que Payal Kapadia pourrait bien devenir un visage essentiel du cinéma d’auteur indien. – TP
Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde
En évitant tout moralisme déplacé ou soulignements superflus, Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde déroule un scénario d’une grande intelligence dans sa construction jusqu’à un dénouement fataliste mais inévitable, au regard de la corruption et des manquements d’une bureaucratie tortueuse peinant, comme souvent, à mettre en place les moyens nécessaires à la prise en charge des victimes, au bon déroulement de l’investigation et à l’application de peines adaptées à la gravité de tels crimes haineux. – TP
