
Depuis sa crĂ©ation en 2011, Le Bleu du Miroir sâattache Ă penser et partager le cinĂ©ma avec exigence, curiositĂ© et sincĂ©ritĂ©. Nous ne cherchons ni Ă faire autoritĂ©, ni Ă dicter des goĂ»ts, mais Ă proposer des regards â assumĂ©s, argumentĂ©s, parfois contradictoires â sur les Ćuvres qui traversent nos Ă©crans.
Nous croyons que la critique nâest pas un verdict, mais une forme dâĂ©criture Ă part entiĂšre : un espace de pensĂ©e, dâĂ©motion et de dialogue. Une critique qui ne survole pas, qui ne rĂ©duit pas, mais qui interroge les formes, questionne les rĂ©cits, explore les reprĂ©sentations.

Le Bleu du Miroir est un média critique indépendant, non-commercial, animé par une équipe de passionné·es, critiques ou curieux·ses du cinéma dans toute sa diversité. Cette liberté éditoriale nous permet de défendre un regard décentré, souvent tourné vers les marges, les voix minoritaires, les gestes singuliers.
Nous nous attachons Ă mettre en lumiĂšre des Ćuvres Ă portĂ©e politique, fĂ©ministe, queer ou sociale, sans jamais les rĂ©duire Ă leurs seules thĂ©matiques. Parce que lâart peut ĂȘtre un levier de conscience comme de trouble, et que toute reprĂ©sentation est un acte de pouvoir, loin de tout dogmatisme, nous nous efforçons de dĂ©velopper un esprit critique sensible et sans oeillĂšres.

Nous revendiquons une critique subjective, mais toujours fondĂ©e : une Ă©criture qui assume ses Ă©motions, ses doutes, ses prises de position â sans posture ni arrogance. Loin des notes, des tops ou des algorithmes, nous prĂ©fĂ©rons le tĂątonnement au jugement, lâanalyse au verdict, lâĂ©coute au commentaire immĂ©diat.
Nous croyons aussi Ă la transmission : faire le lien entre les films dâhier et ceux dâaujourdâhui, entre les formes populaires et expĂ©rimentales, entre des cinĂ©astes consacrĂ©s et des voix en Ă©mergence. CrĂ©er un espace dâĂ©cho et de circulation.

Parce que le cinĂ©ma est pour nous un reflet sensible et instable du monde : jamais neutre, jamais clos. Un miroir oĂč se mĂȘlent les dĂ©sirs, les fractures, les possibles. Et parce que notre geste critique, lui aussi, se veut Ă la fois Ă©clairant et interrogatif â jamais dĂ©finitif. Nous n’existons pas pour dire ce quâil faut penser dâun film, mais pour tenter de retranscrire ce que nous avons vu, entendu, ressenti, compris. Et laisser Ă chacun·e la libertĂ© dây rĂ©pondre, dây rĂ©sister, ou de prolonger le regard.