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NOUS YORK

5
Moyen

Michaël, Nabil et Sylvain, trois trentenaires de Nanterre, débarquent à New York par surprise à l’occasion de l’anniversaire de Samia, leur amie d’enfance. C’est Gabrielle, elle aussi une amie de toujours qui a tout organisé. Les deux copines ont quitté leur cité depuis deux ans pour tenter leurs chances aux États-Unis. Samia est l’assistante personnelle d’une célèbre comédienne avec qui elle partage un sublime appartement. Gabrielle, quant à elle, travaille dans une maison de retraite où elle a lié une relation tendre avec Mme Hazan, une Française placée ici par ses enfants.

Rêve américain

Après le succès public et critique de Tout ce qui brille qui avait consacré Leila Bekhti avec le César de meilleur espoir féminin, Géraldine Nakache fait son retour derrière la caméra (tout en restant présente devant) avec une nouvelle comédie sur l’amitié et la jeunesse désenchantée. Fausse suite de son précédent métrage, Nous York se laisse suivre assez agréablement malgré un propos et un traitement pas spécialement novateurs. Le scénario est plutôt léger – au sens propre comme au figuré – malgré quelques incartades dramatiques. La mise en scène est plutôt soignée, propre mais lisse, ne permettant jamais vraiment au film de s’envoler. Dans Nous York, il ne faudra donc pas chercher du côté de la poésie ou de l’émotion mais plutôt de l’humour. La plume d’Isabelle Querrioux n’est pas déplaisante même si on sent une certaine paresse et que celle-ci se repose essentiellement sur le jeu de ses acteurs et leur potentiel comique : il faut dire qu’avec Manu Payet et Baptiste Lecaplain on est plutôt bien servis. N’oublions également pas les sarcasmes de Géraldine Nakache – qui s’est gardé le rôle le plus approfondi, si je puis dire – ou encore les vacheries de la sympathique Marthe Villalonga. Si vous ajoutez à cela le charme inévitable de Leila Bekhti – dont la présence à l’écran est plus réduite que les autres – vous obtenez un cocktail rafraîchissant.

Que dire donc de Nous York ? Le voyage est sympathique, les touristes ne sont pas désagréables et quand arrive le moment du départ on se prend à chantonner le célèbre tube de Telephone – ou celui de Frank Sinatra selon vos goûts – avec l’envie de croquer dans la grande pomme. Une comédie amusante sans être mémorable. L’indulgence est de mise mais il faudra approfondir davantage la prochaine fois.

G. NAKACHE & HERVE MIMRAN | FRANCE | 98 MIN | 7 NOVEMBRE 2012 | G. NAKACHE, M. PAYET, LEILA BEKHTI

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AlexTorrance
11 années il y a

Donc tu approuves ce que j’étais le seul à dire vis à vis des deux comédies ! 🙂

AlexTorrance
Répondre à  AlexTorrance
11 années il y a

Tout ce qui brille : nul ; Nous york : bon moment !

Fab
Fab
11 années il y a

Ça sera ni l’un ni l’autre malgré tout… 🙂

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10 années il y a

[…] roue libre, le joyeux bordel new-yorkais de Klapisch réussit même à être inférieur au banal Nous-York de G. Nakache. Casse-tête chinois démontre par A+B qu’il ne suffit pas de réembaucher les […]

Nicolas
Nicolas
10 années il y a

Il y a des films comme ça où a la fin on se demande: mais pourquoi j ai perdu mon temps ?? On arrive pas a croire à leur amitié , et l histoire bon… Y a pas… Ce film à le mérite de prouver que c est très difficile de faire une comédie drôle et avec une histoire qui nous emporte un minimum

trackback
10 années il y a

[…] Bekhti (Avant l’hiver, Nous York) porte le rôle central avec beaucoup de justesse d’interprétation. Face à la comédienne […]

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