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LE MATCH DU BOX-OFFICE | Avengers 3 VS Don’t worry

Avengers 3 : Infinity War

Après une période de doute concernant la survie des films de super-héros et une supposée lassitude des spectateurs, force (triste) est de constater que le genre est plus que jamais la locomotive du cinéma mondial. Près de 10 ans après le rachat de Marvel par les studios Disney, et alors que DC Comics cherche encore la formule pour rafler des « meilleur premier week-end », « meilleur premier jour »…, le fameux MCU (Marvel Cinematic Universe) est devenu un label capable de déplacer des foules au cinéma ; ces mêmes foules qui ont de plus en plus de mal à quitter leur combo canap-Netflix. Avengers : Infinity War, qui réunit donc l’ensemble des super-héros Marvel de ces dernières années, est parti sur de bonnes bases pour rembourser illico son budget maousse de près de 300 millions de dollars. Le film culmine déjà à 4,3 millions d’entrées, après une 1ère semaine à 2,5 millions. Au niveau mondial, il a déjà dépassé le score incroyable de 1,6 milliard de dollars et rentre déjà dans le top 5 des plus gros succès de tous les temps. Un carton de plus qui ne devrait pas calmer la frénésie des managers de Disney et le rachat de la Fox (détenteurs notamment des licences X-Men et Deadpool) devrait donner naissance à de nouveaux crossover et spin-off à n’en plus finir. 

> > Lire aussi : notre critique de Avengers : Infinity war

Don’t Worry, He won’t get far on foot

Il y a des titres dont on se demande l’intérêt d’une traduction française et d’autres qui feraient au contraire mieux de de s’y coller. Passé ce léger détail concernant ce donc long et difficilement prononçable Don’t Worry, He won’t get far on foot (dont on parie aisément sur une majorité de « une place pour le Gus Van Sant svp » au guichet des cinémas), le nouveau rejeton du réalisateur américain peine toujours à séduire public et critique. Le film doit se contenter d’un accueil presse d’une indifférence confondante et de seulement 33 000 entrées (au niveau du nanardesque Nos Souvenirs), malgré la présence d’un Joaquin Phoenix dans la peau du dessinateur John Callahan. Le temps de Will Hunting, Elephant et plus récemment Harvey Milk semble donc révolu pour Gus Van Sant, qui même dans son pays natal peine à susciter l’intérêt (seulement 230 000 dollars de recettes outre-atlantique).

> > > Notre critique de Don’t worry




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