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🎬 Notre vision de la critique

Un regard, pas une vérité

Depuis sa création en 2011, Le Bleu du Miroir s’attache à penser et partager le cinéma avec exigence, curiosité et sincérité. Nous ne cherchons ni à faire autorité, ni à dicter des goûts, mais à proposer des regards — assumés, argumentés, parfois contradictoires — sur les œuvres qui traversent nos écrans.

Nous croyons que la critique n’est pas un verdict, mais une forme d’écriture à part entière : un espace de pensée, d’émotion et de dialogue. Une critique qui ne survole pas, qui ne réduit pas, mais qui interroge les formes, questionne les récits, explore les représentations.

Une ligne inclusive et engagée

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Le Bleu du Miroir est un média critique indépendant, non-commercial, animé par une équipe de passionné·es, critiques ou curieux·ses du cinéma dans toute sa diversité. Cette liberté éditoriale nous permet de défendre un regard décentré, souvent tourné vers les marges, les voix minoritaires, les gestes singuliers.

Nous nous attachons à mettre en lumière des œuvres à portée politique, féministe, queer ou sociale, sans jamais les réduire à leurs seules thématiques. Parce que l’art peut être un levier de conscience comme de trouble, et que toute représentation est un acte de pouvoir, loin de tout dogmatisme, nous nous efforçons de développer un esprit critique sensible et sans oeillères.

Nous revendiquons une critique subjective, mais toujours fondée : une écriture qui assume ses émotions, ses doutes, ses prises de position — sans posture ni arrogance. Loin des notes, des tops ou des algorithmes, nous préférons le tâtonnement au jugement, l’analyse au verdict, l’écoute au commentaire immédiat.

Nous croyons aussi à la transmission : faire le lien entre les films d’hier et ceux d’aujourd’hui, entre les formes populaires et expérimentales, entre des cinéastes consacrés et des voix en émergence. Créer un espace d’écho et de circulation.

Pourquoi ce bleu, ce miroir ?

Parce que le cinĂ©ma est pour nous un reflet sensible et instable du monde : jamais neutre, jamais clos. Un miroir oĂą se mĂŞlent les dĂ©sirs, les fractures, les possibles. Et parce que notre geste critique, lui aussi, se veut Ă  la fois Ă©clairant et interrogatif — jamais dĂ©finitif. Nous n’existons pas pour dire ce qu’il faut penser d’un film, mais pour tenter de retranscrire ce que nous avons vu, entendu, ressenti, compris. Et laisser Ă  chacun·e la libertĂ© d’y rĂ©pondre, d’y rĂ©sister, ou de prolonger le regard.