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LES SORCIERES D’AKELARRE

Pays basque, 1609. Six jeunes femmes sont arrêtées et accusées d’avoir participé à une cérémonie diabolique, le Sabbat. Quoi qu’elles disent, quoi qu’elles fassent, elles seront considérées comme des sorcières. Il ne leur reste plus qu’à le devenir…

Notre avis sur le film

Pablo Agüero livre le saisissant Les sorcières d’Akelarre où la révolte d’un groupe de femmes accusées à tort devient une hypnotisante danse d’empouvoirement. Un conte sidérant de beauté, une incantation féministe d’une troublante modernité qui dénonce l’intégrisme religieux et l’oppression brutale de celles qui n’ont pas peur. Un tour de force. – TP

Les hommes ont peur des femmes qui n’ont pas peur. Elles sont six – jeunes, belles et indépendantes tisserandes – condamnées à subir l’interrogatoire exclusivement à charge d’un magistrat dévot. Injustement accusées de sorcellerie par un homme consumé par le désir d’un mystère fantasmé, leur destin paraît scellé. Pourtant, c’est à la seule force de leur fougue qu’elles vont progressivement inverser le rapport de force, et magnifier le pouvoir du féminin et de la sororité. Nourri autant de faits réels que de mythes, qui trouvent leur captivant point culminant dans une nuit de sabbat d’une beauté délirante, Les Sorcières d’Akelarre est un film flamboyant, porté par la performance envoûtante de ses protagonistes, et qui dénonce autant les dérive inquisitoires qu’il invoque le génie de l’imaginaire. – EM

Bande-annonce

18 août 2021 – De Pablo Agüerro, avec Amaia Aberasturi, Alex Brendemühl et Garazi Urkola.