VERY BAD TRIP
TODD PHILLIPS | USA | 90 MIN | 2009 | BRADLEY COOPER, ZACH GALIFIANAKIS |
Quelques jours avant son mariage avec Lisa, Doug décide d’enterrer sa vie de garcon avec quelques copains, lesquels organisent une virée à Las Vegas. Lisa voit d’un mauvais oeil cette sortie, obsedée par un mariage qu’elle attend depuis toujours. Au réveil de l’enterrement de vie de garçon bien arrosé, les trois amis du fiancé se rendent compte qu’il a disparu 40 heures avant la cérémonie du mariage. Ils vont alors devoir faire fi de leur gueule de bois et rassembler leurs bribes de souvenirs pour comprendre ce qui s’est passé.
Annoncé comme LA comédie de l’année un peu partout – tant dans la presse que par les spectateurs – je me suis essayé au phénomène de l’année, Very Bad Trip. Sauf que la dite « bonne surprise » n’en est pas vraiment une. Tout d’abord, il est difficile de ne pas faire le rapprochement avec Very Bad Things de Peter Berg, dont le pitch de départ est extrêmement similaire (à une nuance près), à tel point qu’on se demande s’il n’y a pas plagiat. Le choix du titre VF semble d’ailleurs appuyer l’argument puisqu’un seul mot change par rapport au film de Berg sorti en 1998. Mais comme la beuverie est terriblement à la mode et que la bande à Apatow est – énigmatiquement – super tendance ces temps-ci, le film a eu un succès non négligeable au box-office mondial qui l’élève quasiment (pour certains) au statut de « film culte », alors qu’il mériterait davantage l’étiquette de « film con ». Les personnages sont d’un caricatural si excessif qu’il en devient consternant – même si Melissa, la copine castratrice qui empêche son copain de fréquenter ses amis parce qu’elle les trouve immatûres… – les acteurs sont plutôt mauvais et surjouent la plupart du temps – quand ils ne tombent pas allègrement dans le cabotinage homophobe – et l’unique source à gags potentiellement amusante (le marginal qui se prend d’affection pour le bébé) passe malheureusement trop vite à la trappe. The Hangover débute plutôt bien. Cela ne dure pas plus d’une demie-heure. La suite du film n’est qu’un « very bad trip » pour lequel on n’a pas envie d’embarquer.
Quitte à passer pour un aigri rabat-joie, j’ose le jeu de mots aussi subtil que le film : Very Bad Trip est une Very Bad Comedy, pas du tout à la hauteur des meilleures comédies US qu’elle plagie et parodie sans une once d’inspiration. Las Vegas est la porte ouverte à tous les clichés et l’auteur s’en est donné à cœur joie apparemment ! Le film ne devrait néanmoins pas avoir de mal à trouver son public en dvd, comme il l’a fait en salles (après tout, les beaufs sont nombreux). Bourré au fond de son canapé, on a peut-être encore plus de chances de l’apprécier !
Oh, merci, je me sentais seule ! C’est pour moi le summum de la fausse-audace et le véritable film beauf « masqué », à peine d’ailleurs. Pas moins que son sujet, pas moins vulgaire non plus que l’image donnée par Las Vegas. Ce film est vraiment un comble. Il décroche le « zéro », extrêmement rare de ma part… même si comme à vous, le début m’apparaissait potentiellement prometteur (deux mots pour une idée, tant il faut atténuer…)
Pas génial, ce film m’a tiré un ou deux sourires tout de même… Allez on va dire un moment de détente.
J’ai vu ce film. J’ai apprécié dans le sens où ça se laisse regarder mais ça ne mérite pas spécialement le bruit qu’on en a fait autour.
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