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SÉLECTION | Les films à voir en mars 2024 sur Ciné+

Chaque mois, en parallèle de notre agenda ciné, la rédaction vous propose une sélection de films à voir ou revoir sur les chaînes de Ciné+ et sur MyCanal. Films inédits sur petit écran, rediffusions, films de patrimoine et rétrospectives, voici notre shortlist du mois de mars 2024.

Ninjababy

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Le 7/03 sur Ciné+

Déjouant le piège de la comédie romantique au dénouement prévisible, farouchement attaché à l’indépendance de son héroïne et parsemé de fulgurances comiques qui restent longtemps en mémoire après visionnage, Ninjababy se niche incontestablement dans le giron des belles propositions cinématographiques de l’année 2022, injustement passées inaperçues. – EM

Les pires

Le 13/03 sur Ciné+

Pour leur premier film, Lise Akoka et Romane Gueret signent avec Les pires une poignante chronique de l’enfance, solaire et bouleversante, qui nous cueille définitivement sur la fin lors d’une séquence cathartique, révélant au passage deux jeunes comédiens bluffants irradiant le film de leur présence, Mallory Wanecque et Timéo Mahaut – que l’on espère revoir très vite à l’écran. – TP

Corsage

corsage

Le 19/03 sur Ciné+

Libre évocation de la vie d’Elisabeth d’Autriche, Corsage dresse le portrait d’une insurgée. A l’image de son sujet, le film envoie valser les conventions du biopic, revisite l’Histoire, décolle l’étiquette et dépoussière l’imagerie. Vicky Krieps, exceptionnelle, inonde l’écran de sa fantaisie et de sa mélancolie. Offenses et souffrances de Sissi imprévisible. – FXT

Annie colère

Le 21/03 sur Ciné+

Signé Blandine Lenoir et Axelle Ropert, le scénario d’Annie colère met en lumière ces combats indispensables et la complexité des changements sociétaux profonds. La prestation chaleureuse de Laure Calamy apporte l’émotion et la fraîcheur à ce drame touchant et humain qui, malgré sa forme parfois didactique, reste peuplé de personnages crédibles. Car Annie colère n’est pas seulement le récit du personnage éponyme mais bien l’histoire de femmes en quête d’un choix. Une histoire qui mérite, encore et encore, d’être racontée. – TP

Fermer les yeux

Déjà sur Ciné+

Le regard de l’adieu, celui de Victor Erice au cinéma, n’est pas seulement d’une profonde beauté, il a valeur de testament, le mot amour en guise de codicille. Que cette dernière séance soit placée sous le signe du rituel en dit long sur la sacralisation de la salle. Max et Miguel plaisantent en s’appropriant le vocabulaire religieux : croyant, pratiquant, mécréant. Ce que, dans une salle de cinéma, nous cherchons à vivre ensemble, ce que nous recevons dans toute notre singularité, doit rester une énigme. Fermer les yeux pour ne pas subir le choc des lumière rallumées. Sortir à l’aveugle, inconsolables et transportés. – FXT

 


ET DU CÔTÉ DES CLASSIQUES ?


CASINO 

Tourné en 1995 par Martin Scorsese, Casino s’inspire de l’histoire vraie d’un gérant de casinos à Las Vegas. Film fleuve de trois heures, il s’agit d’une grande fresque maffieuse avec Robert De Niro, Sharon Stone, Joe Pesci et James Woods, mais aussi d’un film sur l’ascension et la déchéance, portée par une bande son exceptionnelle – standards du rock des années 1970, jazz ou reprise d’une BO culte, Le Mépris – et marquée par des morceaux de bravoure mémorables et la maestria habituelle de Martin Scorsese. A la fois fim noir et drame intimiste. Depuis le 01/03 sur Ciné+

LUKE LA MAIN FROIDE   

Pour avoir vandalisé des parcmètres, Luke se retrouve dans un pénitencier à purger une peine de deux ans de travaux forcés. Mais l’enfer carcéral et l’esprit rebelle de celui qu’on surnomme Luke la main froide, vont vite inciter le jeune homme à tenter de s’évader. Tourné en 1967, par Stuart Rosenberg, Luke la main froide a offert à Paul Newman un de ses rôles emblématiques : celui d’un homme qui refuse de se laisser abattre, que ce soit par le système ou par sa propre résignation. Dès le 07/03 sur Ciné+

LA TOILE D’ARAIGNÉE

Reprenant le rôle de l’enquêteur Lew Harper – d’après le personnage Lew Archer des romans de Ross McDonald – neuf après Détective privé de Jack Smight, Paul Newman retrouvait avec La Toile d’Araignée Stuart Rosenberg, un de ses cinéastes fétiches, celui de Luke la main froide, notamment. Dans cette histoire de chantage, coadaptée par Walter Hill, Paul Newman livrait une interprétation marquée par l’humour et la décontraction, avec autour de lui Joanne Woodward et Anthony Franciosa. Le film, typique d’un certain cinéma américain des années 1970, offre par ailleurs une scène d’anthologie qui marquera probablement les aquaphobes. Dès le 07/03 sur Ciné+

POUR UNE POIGNEE DE DOLLARS 

Premier western de Sergio Leone et premier volet de ce qu’on appelle maintenant La trilogie du dollar – avec Et pour quelques dollars de plus et Le Bon, la brute et le truand – Pour une poignée de dollars a été tourné en 1964, trois ans après Le Garde du corps d’Akira Kurosawa, dont il est un remake. Histoire par ailleurs tirée de La Moisson rouge, roman noir de Dashiell Hammett. Ou comment se débarrasser de deux ennemis en jouant sur les deux tableaux. Ce film, avec Clint Eastrwood, mais également Gian Maria Volonté, allait beaucoup contribuer à la célébrité et à la carrière de Sergio Leone, mais aussi de Clint Eastwood et du compositeur de la bande originale : Ennio Morricone. Dès le 19/03 sur Ciné+

DRÔLE DE DRAME 

Adaptation par Jacques Prévert d’un roman britannique, Drôle de drame de Marcel Carné réunissait devant la caméra des artistes aussi prestigieux que Louis Jouvet, Michel Simon, Françoise Rosay ou Jean-Louis Barrault pour offrir un film devenu culte par ses répliques – le fameux « Vous avez dit bizarre ? » – et son ambiance mêlant comédie débridée, humour noir et poésie. Un des très grands classiques du cinéma français, original et jubilatoire. Dès le 29/03 sur Ciné+

 




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