KEDI – DES CHATS ET DES HOMMES

Charmante parenthèse

Depuis des siècles, des centaines de milliers de chats vagabondent dans les rues d’Istanbul. Sans maîtres, ils vivent entre deux mondes, mi sauvages, mi domestiqués – et apportent joie et raison d’être aux habitants. KEDI raconte l’histoire de sept d’entre eux.

Happy kitty, sleepy kitty…

Espiègles, trognons, caractériels, égoïstes, maladroits, cascadeurs, irrésistibles… Véritables stars de l’Internet, les chats ne laissent pas indifférents. À Istanbul, ville en pleine mutation, ils ont marqué leur territoire et c’est fort logiquement que Ceyda Torun part sur leurs traces. Arpentant les rues et quartiers de la métropole turque, la réalisatrice suit les félins de tous bords. Parent de substitution, vigile chasseur de rats, femelle coriace chapardeuse de poissons, Kedi – Des chats et des hommes dresse le portrait de sept matous d’Istanbul, étayé du regard de l’Homme et de son rapport à l’animal.

La vie paraît douce sur les bords de la Mer de Marmara mais même la société des chats a ses ficelles, et chaque boule de poils son petit caractère. Certains survivent tant bien que mal, d’autres se soumettent. L’animal fait partie intégrante de la vie citadine des stambouliotes. Et si l’on devine que leurs détracteurs ont été un peu ignorés pour la réalisation de ce documentaire, ceux qui louent leurs qualités auront largement l’opportunité de leur rendre hommage. Kedi met ainsi en exergue, à travers son récit, l’indéniable complémentarité qui existe entre les humains et les chats. Un documentaire philanthrope et bienveillant qui offrira une charmante parenthèse aux cinéphiles xérophiles avant de boucler l’année 2017.

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