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IRRESISTIBLE

Un consultant politique démocrate aide un ancien colonel de la Marine dans son élection à la mairie d’une ville du Wisconsin.

Critique du film

Particulièrement connu outre-Atlantique pour avoir animé le célèbre The Daily Show, Jon Stewart revient derrière la caméra avec son deuxième long-métrage, Irresistible, une comédie satirique qui épingle le système électoral américain et ses nombreuses dérives financières et marketing. Pas forcément motivé par un élan militant, il cherche à mettre en lumière les limites des campagnes électorales et du jeu médiatique au pays de l’Oncle Sam. Plutôt que de taper sur sa victime favorite (à l’époque de son show d’infotainment), Donald Trump, il s’intéresse à ceux qui agissent dans l’ombre pour faire monter leurs candidats en gardant un œil très attentif et documenté sur les sondages.

Pas forcément aussi corrosive qu’attendue, cette satire profite avant tout du talent de ses comédiens et surtout de son tandem d’antagonistes : Steve Carell / Rose Byrne. L’acteur américain, excellent dans Vice d’Adam McKay, retrouve cet univers et se régale dans un rôle qu’il a co-écrit avec Stewart. Il campe un consultant politique prêt à tout pour redorer l’image du parti démocrate auprès de l’Amérique rurale. Face à lui se dresse son impitoyable rivale portée savoureusement par Rose Byrne (que l’on n’avait plus vue aussi incisive depuis Damages). L’argument comique principal de cet Irresistible pas forcément bien nommé : assister au duel sans merci que se livrent ces deux adversaires aux dents longues.

Bande-annonce

1er juillet 2020 – De Jon Stewart, avec Steve Carell, Rose Byrne, Mackenzie Davis




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