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AMBULANCE

 

Will Sharp, un vétéran décoré fait appel à la seule personne indigne de confiance, son frère adoptif Danny pour trouver l’argent afin de couvrir les frais médicaux de sa femme. Ce dernier, un charismatique criminel au long cours, au lieu de lui donner de l’argent, lui propose un coup : le plus grand braquage de banque de l’histoire de Los Angeles : 32 millions de dollars. Will, prêt à tout pour sauver sa femme, accepte. Mais quand leur affaire prend un tour spectaculairement désastreux, les deux frères n’ont pas d’autre choix que de détourner une ambulance avec à son bord un vieux flic mortellement blessé et l’ambulancière Cam Thompson. Pendant la course poursuite infernale qui s’ensuit, Will et Danny vont devoir échapper aux forces de l’ordre surmotivées postées aux 4 coins de la ville, tenter de garder leurs otages en vie et éviter de s’entre tuer tout en exécutant l’évasion la plus spectaculaire que la ville de Los Angeles n’ait jamais vue.

Critique du film

Le vétéran Will Sharp (Yahya Abdul-Mateen II) a la mauvaise idée de solliciter la seule personne en laquelle il n’aurait pas du placer sa confiance : son frère adoptif Danny (Jake Gyllenhaal, survitaminé), un criminel de longue date. Désespéré, il doit rapidement récolter l’argent dont il a besoin pour couvrir les frais médicaux de son épouse. Plutôt que de lui prêter la somme nécessaire, ce dernier lui propose plutôt de réaliser un énorme braquage, le plus grand braquage de banque de l’histoire de Los Angeles, avec à la clé un butin de 32 millions de dollars.

Mais leur plan ne se déroule pas comme ils l’espéraient et tourne rapidement au désastre, conduisant les deux frères à détourner une ambulance, avec à son bord deux otages de circonstances, un policier expérimenté et une ambulancière. C’est ainsi que débute GTA, euh… Ambulance, le nouveau film coup de poing (c’est le terme) de Michael Bay (Pearl Harbor, la saga Transformers), qui, vous l’aurez compris, aurait pu être une adaptation plutôt fidèle du célèbre jeu vidéo développé par Rockstar Games, où vous êtes lâchés dans une ville fictive pour faire comme bon vous semble, c’est-à-dire tout et n’importe quoi. 

Ce free-to-play, c’est un peu le mot d’ordre de Bay ici, dans un Los Angeles grouillant de monde et baigné dans une chaleur de plomb. Le réalisateur propulse son duo d’acteurs dans une poursuite hallucinante, où il repousse les mesures du possible. Plusieurs fois devant le film (qui avoisine les 2h20), on se demande  : « Comment a t-il pu filmer ça ? ». Entre accrochages et cascades, pour la plupart sans effets spéciaux, puis plans complètement barrés réalisés en drones, Bay immisce des messages subliminaux et politiques, sur les violences policières et le libéralisme notamment. Le tout, en introduisant, enfin, un personnage féminin plutôt bien écrit, campée par Eiza Gonzalez, ambulancière dégourdie qui va réussir à mener une opération chirurgicale en pleine course, entre les balles, les flammes et les gouttes de sueur. Bref, on ne vous en dit pas plus : si l’action, la démesure et tout simplement le divertissement pur et simple vous manque, foncez-y tête baissée, vous ne serez pas déçus. Pour les sceptiques du cinéma de Bay, passez votre chemin. Si l’aventure vous tente, attention cependant aux maux de tête ! 

Pour son retour sur grand écran, le petit génie de l’exposition Michael Bay nous embarque dans une course poursuite aussi haletante qu’abrutissante. Du pur Michael Bay.

Bande-annonce

23 mars 2022De Michael Bay, avec Jake GyllenhaalYahya Abdul-Mateen IIEiza Gonzalez




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