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LE MEILLEUR RESTE À VENIR

Suite à un énorme malentendu, deux amis d’enfance, chacun persuadé que l’autre n’a plus que quelques mois à vivre, décident de tout plaquer pour rattraper le temps perdu.

Critique du film

Après l’insupportable Le prénom puis les plutôt réussis Papa ou Maman et sa suite, le tandem Matthieu DelaporteAlexandre De La Patellière retrouve Patrick Bruel pour Le meilleur reste à venir, un mélodrame autour d’un duo de copains dont l’un croit accidentellement que l’autre est atteint d’un cancer avancé alors que la réalité est finalement inverse. Partant de ce quiproquo, les deux amis espèrent profiter des mois qui restent à leur amitié. L’occasion de réaliser quelques vœux, de laisser l’audace et les petits plaisirs prendre enfin les rennes de leur existence.

Pavé de bonnes intentions, le film voudrait célébrer l’amitié et l’altruisme mais l’entreprise est tellement balourde qu’elle ne parvient à rien d’autre que l’insipidité et le sentimentalisme. La bromance ne séduit pas, Luchini retombe dans ses travers tandis que son partenaire à l’écran peine à convaincre. Les gags, eux, sont aussi inexistants que l’alchimie. Le spectateur finit par sombrer dans l’ennui total alors que le périple des deux camarades avance à vue, sur une durée bien trop importante pour un film convenu et sans charme, jusqu’à un épilogue censé susciter l’émotion. Mais comment arracher une larme quand les protagonistes de cette sale affaire sont aussi peu attachants ?

Bande-annonce

4 décembre 2019 – Avec Fabrice Luchini et Patrick Bruel




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