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LES DEUX PAPES

Dans cette histoire inspirée de faits réels, le pape Benoît XVI tisse une amitié improbable avec le futur pape François à un moment clé pour l’Église catholique… Les deux papes que tout oppose partagent ce moment d’échange qui a ou aurait bien pu arriver au cœur du Vatican.

Critique du film

Après l’exceptionnel La cité de Dieu et le plutôt intéressant 360, Fernando Meirelles s’était fait plutôt discret mais il est enfin de retour avec Les deux papes, présenté plus tôt dans l’année à la Mostra. Netflix, qui n’en finit plus de débaucher de grands cinéastes, peut désormais ajouter à sa longue liste d’honneur le talentueux cinéaste brésilien après le touche-à-tout Steven Soderbergh, le maestro Martin Scorsese (The Irishman), l’indomptable Bong Jong-ho (Okja) ou encore David Michôd (The king) et David Mackenzie (The outlaw king).

Avec Les deux papes, Meirelles imagine pour la plateforme une rencontre fictive entre deux figures de l’Eglise catholique, Benoît XVI et le cardinal Bergoglio, durant l’été 2012. On retrouve cette qualité formelle typique du brésilien qui s’amuse à entretenir le flou entre réalité et fiction. Si certains abonnés pourraient rester sur le bord de la route, ce dialogue intime entre deux hommes aux personnalités et aux projets contrastés devrait passionner les cinéphiles sensibles à l’humanisme et à la théologie. L’occasion également de savourer la confrontation entre deux grands comédiens, Anthony Hopkins et Jonathan Pryce, l’un incarnant la continuité (ou le conservatisme) et l’autre la volonté de réformer une institution vieillissante et insuffisamment en adéquation avec le monde tel qu’il est.

Bande-annonce

20 décembre (Netflix) – Fernando Meirelles – Avec Anthony Hopkins, Jonathan Pryce




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