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LE PRINCE OUBLIÉ

Sofia, 8 ans, vit seule avec son père. Tous les soirs, il lui invente une histoire pour l’endormir. Ses récits extraordinaires prennent vie dans un monde imaginaire où l’héroïne est toujours la princesse Sofia, et son père, le Prince courageux. Mais trois ans plus tard, quand Sofia rentre au collège, elle n’a plus besoin de ces histoires. Désarmé, son père va devoir accepter que sa fille grandisse et s’éloigne de lui. Dans leur Monde imaginaire, le Prince va alors devoir affronter la plus épique de toutes ses aventures pour conserver une place dans l’histoire.

Critique du film

Enfant, vous profitiez peut-être des histoires que vous racontez vos parents pour vous aider à trouver le sommeil ? Veuf et papa dévoué, Djiby, incarné par Omar Sy, imagine chaque soir des récits féeriques à base de prince courageux et de princesse en détresse pour sa fille Sofia. Dans un monde imaginaire, ces histoires prennent vie une fois Sofia endormie, plongeant ses protagonistes inspirés de la vie réelle dans un univers garni de chevaliers, de dragons ou d’éléphants géants. Mais, alors que Sofia commence à grandir et entre au collège, cette dernière semble ne plus avoir besoin d’histoires, et le papa-prince a beaucoup de mal à gérer la situation, lui qui a tout sacrifié pour son unique enfant. Et si, plutôt que de se retrouver aux oubliettes, ces personnages qui n’entrent désormais plus dans l’histoire n’auraient-ils pas finalement une nouvelle page à écrire ?

Prince(s) et princesse(s)

Pour son nouveau film, Le Prince oublié, Michel Hazanavicius (OSS 117Le RedoutableThe Artist, The search) explore les tracas de la parentalité et embarque le spectateur dans un monde haut en couleurs, entre réalité et monde imaginaire. Il livre un conte familial et grand public forcément inspiré de son vécu de père – lui qui a eu quatre enfants dont trois filles – et certainement de certains joyaux Pixar (Vice versa, Toy story). Comme souvent, la bonhomie d’Omar Sy  et la fraîcheur de Bérénice Bejo font le job, même si le film patine un peu en cours de route, la faute à une trame un brin convenue et à un propos éculé… Rien de rédhibitoire pour séduire parents et enfants durant les vacances scolaires.

Bande-annonce

12 février 2020 – De Michel Hazanavicius, avec Omar SyBérénice BejoFrançois Damiens




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