THE ARTIST
Hollywood 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L’arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l’oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars. Ce film raconte l’histoire de leurs destins croisés, ou comment la célébrité, l’orgueil et l’argent peuvent être autant d’obstacles à leur histoire d’amour.
Chapeau l’artiste !
Un film hommage aux grands classiques du cinéma muet mis en image avec élégance par Michel Hazanavicius et porté par des interprètes tous remarquables – y compris le chien Uggie qui mérite son Oscar. Jean Dujardin s’en sort plutôt bien, même si celui-ci donne trop souvent l’impression de se singer lui-même. Bérénice Béjo, elle, n’a rien à envier à ses illustres aînées, faisant preuve de la même grâce e de la même fraîcheur que les grandes comédiennes de l’âge d’or hollywoodien.
Un pari culotté et réussi pour une comédie drôle et émouvante. Un véritable plaisir cinéphile dont on retiendra quelques belles scènes (celle où Peppy se retrouve dans la loge de G. Valentin) et la classe éternelle de James Cromwell. On regrettera néanmoins quelques longueurs et un film trop académique, plus sage et consensuel que ce à quoi Hazanavicius nous avait habitué…
MAJ : Couronné aux Oscars 2012, le film ne mérite certes pas l’intégralité des éloges qui lui sont faites, mais il a le mérite d’être un hommage grand public aux génies du muet. Le sacre Bérénice Béjo, repartie avec le César de la meilleure actrice, véritable étincelle du film, ne souffre en revanche d’aucun débat.
MICHEL HAZANAVICIUS | FRANCE | 100 MIN | 12 OCTOBRE 2011 | JEAN DUJARDIN, BERENICE BEJO, JAMES CROMWELL |
Il me tarde absolument le voir ! Un film qui sort des sentiers balisés du cinéma, ça c’est un vrai putain de pari. J’espère qu’il me poussera à (re)voir de vieux classiques en noir et blanc
Un très bon film sur le passage du muet au parlant : Singin’in the rain (si je ne me trompe pas !) à voir absolument
On en parle beaucoup mais le film est-il à la hauteur ? j’irai le voir si j’ai le temps.
Dans l’ensemble ça t’a quand même pas mal plu ! Après ça arrive souvent d’être déçu quand on attend beaucoup d’un film ! T’étais donc à l’avant première ?
D’accord que le film tient quelques longueurs, certainement le fait que le scénario manque de surprises. Mais le classicisme est le principe même des films muets. Sinon tout à fait d’accord, un film magnifique, culotté, drôle et émouvant. Un vrai coup de cœur pour ma part pour cette œuvre sincère et maîtrisée.
C’est ça : un bon film, très bien réalisé et interprété. Je suis également resté un peu sur ma fin à cause du scénario et des longueurs.
J’ai eu le sentiment d’un décalage entre ce à quoi mon œil d’amoureux du muet est habitué et ce que nous propose Hazanavicius. Je ne sais comment expliquer clairement cette impression. En fait, si le film est en noir et blanc et sans parole, il n’en appartient pas moins à notre époque. Sa grammaire, son montage sont contemporains, en dépit des nombreuses références aux grands maître du genre. Bref un peu déçu, même si je salue l’audace de ce projet et quand même sa qualité
On a été marqué par la même scène !!!
@ Tinakiller : oui, lundi soir à la Défense.
@ Squizz : en effet !
@ Christophe : je peux comprendre ce reproche c’est vrai qu’il y a qqch de contemporain.
@ Inthecrazyhead : je vais le voir prochainement Singing in the rain. Il serait temps.
Tout à fait d’accord avec ta critique. Mention spéciale au chien ! Je n’étais pas loin de m’endormir pendant les longueurs du milieu du film, puis le rythme est revenu.
Jean Dujardin est toit simplement impeccable et j’ai plutôt apprécié ce film malgré quelques longueurs. J’aurais aussi aimé plus de prises de risques et plus d’innovation dans cet exercice de style très propre.
Des longueurs, c’est certain… Mais un beau film, pas aussi conquise que je l’espérais non plus, mais tout de même bluffée par la performance !
Assez d’accord avec toi, des longueurs un peu pénibles sur la fin, quoi qu’il en soit le réalisateur gagne un pari audacieux et nous propose un très bon divertissement.
je suis d’accord avec toi : le film est chouette, l’idée aussi, mais il ne tient pas sur la longueur, ce qui est dommage… peut-être aurait il fallu le raccourcir quelque peu…
Un film qui doit valoir vraiment le détour !…
Premiers bémols que je vois sur ce film… Intéressant! ;o)
Ah, pourtant je ne crois pas être le seul à émettre quelques réserves à propos de The Artist, c’est notamment (pour ne citer que lui) le cas de Neil si mes souvenirs sont exacts.
Un défi relevé avec brio, certaines idées de mise en scène sont fabuleuses !
Plaisant et divertissant.
Un film délicieux écrit avec élégance et finesse. Des acteurs au top, un chien surdoué, une imagerie superbe, pas une seconde d’ennui et une vraie émotion. Pour moi le meilleur film de l’année avec » Le discours d’un roi ». Deux films qui sortent des sentiers battus et re-battus de la plupart des opus actuels.
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[…] Ce succès – s’il est au rendez-vous – sera relativement mérité. Tout n’est pourtant pas parfait. On regrettera notamment un dernier segment moins enthousiasmant que le reste du métrage – car plus convenu. On tiquera également à quelques reprises devant le jeu maniéré de Romain Duris, pas toujours à son aise dans ce rôle de dandy introverti et cynique. En revanche, on sera charmé par le tandem qu’il forme avec Déborah François. Celle-ci est l’étincelle du film, faisant son charme et sa vitalité. Elle est accompagnée par une autre comédienne césarisée : la pétillante Bérénice Bejo que certains n’ont découvert que tardivement dans The Artist. […]
[…] l’immense succès international de The Artist, auréolé de plusieurs Oscars dont ceux de Meilleur Film et Meilleur Réalisateur, Michel […]