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LE COCHON, LE RENARD ET LE MOULIN

La fiche

Réalisé par Erick Oh
Etats-Unis – Animation – Sortie : 6 mars 2019 – Durée : 50 mn

Synopsis : Un jeune cochon et son père vivent au sommet d’une colline menacée par un gros nuage noir. Avant de partir combattre les brumes, le père construit un moulin à vent pour repousser le nuage et protéger la colline et ses habitants. Resté seul sans son père, le jeune cochon trouve du réconfort et aussi une famille d’adoption avec son ami le Renard. Ensemble, ils font toutes sortes de découvertes surprenantes…

La critique du film

À l’origine, il y a un somptueux court-métrage en 2014, The Dam Keeper, façonné par Robert Kondo et Dice Tsutsumi. Son récit tient place dans un futur dystopique où survit une petite brigade grâce à la présence d’un moulin et d’un barrage tenant éloigné un mystérieux nuage noir menaçant. Le gardien du barrage (le Dam keeper du titre) est un jeune cochon qui l’entretient scrupuleusement, permettant aux pales du moulin de protéger les habitants en maintenant le brouillard nocif à distance. Mais le quotidien du garçon n’est pas évident, lui qui demeure ostracisé et régulièrement chahuté à l’école. Lorsqu’un nouvel élève arrive dans sa classe, un jeune renard, la possibilité d’une amitié jaillit…

De ce si formidable projet nait un nouveau studio d’animation indépendant, Tonko House, réunissant une ribambelle d’artistes ayant pu s’affirmer chez Dreamworks et Pixar avec notamment Ratatouille et Toy story 3. Fort de ce beau succès (qui aura conduit leurs petits héros jusqu’aux Oscars l’année suivante), Tonko House lance alors la production d’un recueil de dix chapitres qui se dérouleraient avant et raconteraient les souvenirs d’enfance de Cochon, donnant notamment l’occasion de dévoiler comment celui-ci s’est vu confier l’immense responsabilité de veiller sur le moulin et le barrage. Voilà comment est né Le Cochon, le Renard et le Moulin, que petits et grands pourront découvrir en salle en ce début de mois de mars, grâce à Gebeka (maison à qui l’on doit notamment Ma vie de Courgette).

Comment ne pas être charmé par cette nouvelle production, constituée de 31 000 photogrammes, tous peints à la main individuellement ? Les jeux d’ombre et de lumière et les couleurs douces sont tout aussi incroyables, la musique est gracieuse et le ton aussi facétieux que poétique. Dix pastilles conjointes où règnent l’humour et la tendresse, avec quelques teintes de mélancolie et de gravité, et où l’inventivité des images permet de raconter tant de choses en se passant de dialogues. Profitez des vacances scolaires pour le (faire) découvrir.



La bande-annonce




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