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LA TRAQUE

Impatients de quitter leur enfer dystopique pour un paradis lointain, trois hors-la-loi manigancent un hold-up — et attirent l’attention d’un tueur sans pitié.

Critique du film

Neuf ans après son premier long-métrage La Frappe, Yoon Sung-Hyun prolonge son exploration de la jeunesse coréenne dans La Traque (Time to Hunt), présenté au dernier Festival de Berlin. Plongé dans un Séoul chaotique et sans espoir, trois jeunes rêvent à une vie meilleure loin de leur Corée natale.

Un univers dystopique, qui s’il n’échappe pas aux clichés du genre et à une photographie grisâtre, plante le décor d’une jeunesse en perte de repère, submergée par la violence et la misère. La Traque transcende les genres, à la fois film de braquage et coming-of-age, avant de se muer en une chasse à l’homme sanglante dans une deuxième partie bien plus convaincante. Le film navigue entre légèreté et cruauté, propulsant sa bande de jeunes dans un cauchemar désespéré et pessimiste. 

Si le film souffre de quelques passages à vide, il trouve grâce dans ses scènes d’actions tendues, dont une scène de parking souterrain à la frontière de l’horreur. La Traque n’est ni plus ni moins qu’un honnête divertissement, qui trouve sa force dans la complicité de ses personnages.

Bande-annonce

10 avril 2020 – De Yoon Sung-Hyun, avec Choi Woo-sik, Lee Je Hoon et Park Jung Min


Disponible sur Netflix


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