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THE LAST DAYS OF AMERICAN CRIME

Dans un futur proche, le gouvernement américain prépare son ultime réponse au crime : l’utilisation d’un signal rendant impossible pour chacun de commettre le moindre acte illégal. Pour détourner l’attention du peuple américain, le gouvernement met en place un nouveau système de cartes monétaires digitales rechargeables via des stations spécialisées. Graham Brick, un criminel professionnel, prépare un plan pour dévaliser l’une de ces stations avant de quitter le pays. Mais il apprend ce que prépare le gouvernement et il ne lui reste plus qu’une semaine pour commettre son délit avant que le signal anti-criminalité ne soit mis en place.

Critique du film

Une énième histoire de braquage, une bande-annonce tapageuse, un casting de seconds couteaux ne confirmant pas les espoirs jadis placés en eux (Edgar Ramirez, Michael Pitt) et un grotesque cabotin (Sharlto Copley) qui a le don d’aligner les mauvaises performances autant que les mauvais choix artistiques. Sur le papier, The last days of American crime n’envoie pas beaucoup de signaux positifs. La présence d’Olivier Megaton à la barre, piètre metteur en scène responsable des bourrinades estampillées Besson (Le transporteur 3, Colombiana, Taken 2 et 3…), clignote comme un énième avertissement pour qui se lance tête baissée dans le visionnage de cette nouveauté Netflix de ce début de mois de juin.

Adapté d’un roman graphique, comme le désastreux Polar avant lui, The last days of American crime a le mérite de ne pas mentir sur la marchandise. Son action se tient dans un futur proche où le gouvernement américain envisage la mise en place d’un système oppresseur sur la base d’un signal sonore empêchant quiconque d’enfreindre la loi. Lors qu’il découvre ce projet, un criminel souhaite passer immédiatement à l’action en braquant une de ces stations de rechargement avant que le signal ne soit installé. Les derniers jours du crime américain donc. Voilà qui explicite clairement le titre de cette série B digne de feux-les rangées de vidéoclub où s’alignaient autrefois les productions du même acabit. Les nostalgiques prendront éventuellement leur pied, dans une sorte de plaisir régressif. Les abonnés un brin plus exigeants auront, eux, le droit de perdre patience devant cette aventure criminelle résolument interminable.

Bande-annonce

5 juin 2020 (Netflix) – Avec Edgar Ramirez et Michael Pitt




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