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DROIT AU BUT

Une Américaine passionnée par les sciences qui pensait passer un été en mer se retrouve par erreur au sein d’une académie de foot australienne et doit jouer le jeu. 

Critique du film

Détrompez-vous, Droit au but n’est pas un documentaire en hommage au deuxième club le plus titré du championnat de France, et ce n’est pas non plus The player (traduit lui aussi par « Droit au but ») qui date du début de la décennie, mais une comédie pour ados débarquée sur Netflix juste avant les fêtes.

Alors qu’elle prévoyait de passer un semestre en mer à étudier les courants marins à bord d’un navire high-tech, une adolescente se voit embarquée par erreur vers une académie de foot australienne. Plus habituée aux manuels de Physique-Chimie qu’au ballon rond, la petite prodige universitaire « naufragée » va devoir s’adapter pour s’intégrer dans cet univers peu familier et faire face à la concurrence de ses coéquipières pas toujours bien intentionnée.

Casting multi-racial, discussions entre copines et « nouveau look pour une nouvelle vie », rivale carrément garce et appétissante cible romantique avec bras saillants en Marcel, Droit au but porte bien son nom et ne s’embarrasse pas avec la créativité. Plat du pied sécurité, nul besoin de dribbler l’équipe adverse et de viser la lucarne quand on joue la carotte. Les scénaristes n’ont pas la fougue d’un Neymar ni le sens du caviar de Messi. Ils ne visent que l’effet rassembleur d’un « teen-movie » gentillet et passe-partout. Un divertissement sans grande imagination, prévisible et barbant comme un match de Ligue 1 le samedi soir.

Bande-annonce

20 décembre 2019 (Netflix) – Réalisé par Louise Alston, avec Sofia WylieChristopher Kirby




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