featured_Luca

LUCA

Dans une très jolie petite ville côtière de la Riviera italienne, un jeune garçon, Luca, vit un été inoubliable, ponctué de délicieux gelato, de savoureuses pasta et de longues balades en scooter. Il partage ses aventures avec son nouveau meilleur ami, mais ce bonheur est menacé par un secret bien gardé : tous deux sont en réalité des monstres marins venus d’un autre monde, situé juste au-dessous de la surface de l’eau…

Critique du film

Reverra-t-on un jour une création des studios d’animation Disney / Pixar sur grand écran ? Après le décevant En avant, le très réussi Soul puis le plus médiocre Raya et le dernier dragon, c’est le plus attendu Luca qui ne trouvera pas le chemin des salles alors qu’il aurait pu être l’un des événements de l’été. Avec son parfum d’été et de dolce vita, Luca pouvait procurer tout ce que l’on attend d’un film d’animation Pixar que l’on prend plaisir à découvrir en famille alors que les grandes vacances s’approchent doucement mais sûrement.

Tout près des terres du sublime Call me by your name de Luca Guadagnino, Luca offre une belle histoire d’amitié entre deux jeunes créatures aquatiques qui se transforment en jeunes garçons dès lors qu’ils remontent à la surface. Tandis qu’Alberto rêve d’évasion à bord d’une Vespa, Luca a soif de découvertes alors que sa mère, bien trop craintive de la haine des humains, lui a formellement interdit de se risquer hors de l’eau. Transgressant la consigne, il décide de découvrir le village voisin avec son nouvel ami casse-cou. Rapidement, tous deux rencontrent Julia, une jeune fille attachante et un brin excentrique qui passe chaque été chez son père et souhaite plus que tout remporter la célèbre course annuelle pour faire taire l’arrogant du coin.

Originaire de Gênes, le réalisateur californien Enrico Casarosa a puisé dans ses souvenirs de jeunesse pour poser le décor de ce récit initiatique attachant. S’il ne signe pas l’une des oeuvres les plus marquantes de la firme, contrairement à Coco qui exploitait à merveille la culture mexicaine tant pour nous remplir les yeux de couleurs chatoyantes que pour livrer un propos fidèle à l’esprit local, le cinéaste reprend les ingrédients des plus belles réussites du studio et livre, malgré tout, une bluette rafraîchissante qui fleure bon les vacances d’été, offrant une déconnexion rayonnante et insouciante, avec ce qu’il faut de coeur pour rendre ce divertissement attendrissant.

Bande-annonce

18 juin 2021 (Disney+) – De Enrico Casarosa




%d blogueurs aiment cette page :