GREENLAND
Critique du film
En cet été historiquement si particulier, où Tenet a été repoussé à maintes reprises et où la sortie en salle Mulan a été carrément annulée par Disney au profit de leur plateforme, les blockbusters manquent pour doper la fréquentation des salles obscures. Dans ce contexte, la sortie du film catastrophe Greenland apparaît comme la première audace « grand public ».
Dans cette ambiance de crise internationale, Greenland débarque donc au cinéma avec son intrigue de fin du monde, alors qu’une comète menace de rayer de la carte une grande partie de la population humaine et de provoquer une extinction massive. Après avoir assuré la sécurité du POTUS, Gerard Butler va-t-il sauver les siens du cataclysme et donner une bouffée d’air frais aux exploitants en manque de sorties hollywoodiennes ?
Rien n’est moins sûr en ce qui concerne la seconde question. Pour la première, on ne s’aventurera pas à spoiler le dénouement de ce film catastrophe sans grande ambition, ni inventivité, qui privilégie le cercle intime à la sphère collective. Greenland assure plutôt bien lors de sa première heure, remplissant son cahier des charges avec efficacité. Dommage que la seconde ne tienne pas complètement la route, souffrant de coups de mous comme de facilités scénaristiques.
Greenland – Le dernier refuge sauvera-t-il un été cataclysmique en attendant Nolan ? Rien n’est moins sûr. Offre-t-il un moment récréatif plutôt convenable ? C’est possible.
Bande-annonce
5 août 2020 – Avec Gerard Butler, Morena Baccarin