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EMMA

Emma Woodhouse tente de faire rencontre aux célibataires de son cercle d’amis leur âme soeur.

Critique du film

Adaptation d’une œuvre littéraire qui a fête son 200e anniversaire, Emma a forcément soulevé la question de la modernisation de ce conte d’époque. Fallait-il rafraîchir les décors et les costumes ? Ou modifier le propos et l’intriguer pour coller à l’ère actuelle ? Si Greta Gerwig a plutôt réussi son coup avec l’énième interprétation de Les filles du Docteur March en début d’année, on ne peut pas dire qu’Emma boxe dans cette même catégorie.

En jouant la carte du décalage humoristique, le film se tire une balle dans le pied et peine à convaincre, finissant même par agacer. Le problème de ton se manifeste très tôt, avec notamment la performance comique de Bill Nighy, qui campe le père d’Emma, supposée apporter ce décalage entre le grand classicisme de l’oeuvre d’Austen et le positionnement des scénaristes et producteurs.

Si Emma part sur une dynamique pétillante appréciable, l’intrigue devient rapidement mollassonne, ne parvenant jamais à donner de l’épaisseur au matériau d’Austen. Bien sûr, la sous-estimée Anya Taylor-Joy (The Witch, Split) apporte un peu de lumière au produit fini, charmante et captivante le rôle titre, mais il demeure difficile d’en dire autant du film qu’elle doit porter sur ses modestes épaules.

Bande-annonce

Mai 2020 – Réalisé par Autumn de Wilde, avec Anya Taylor-Joy,




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