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BLOOD MACHINES

BLOOD MACHINES suit deux chasseurs de l’espace qui traquent une machine tentant de s’émanciper. Après l’avoir abattue, ils assistent à un phénomène mystique : le spectre d’une jeune femme s’arrache de la carcasse mécanique comme si cette dernière avait une âme. Démarre une course poursuite à travers l’espace pour comprendre la nature de ce phénomène.

Critique du film

Produit et réalisé grâce au financement participatif, Blood Machines fait figure d’OVNI – C’est le cas de le dire – dans le paysage français. Moyen-métrage de science-fiction, réalisé par Seth Ickerman, il brasse beaucoup de thèmes et de références cinématographiques. Sont convoqués, par des éléments décoratifs, visuels ou thématiques, les univers de Ridley Scott, Stanley Kubrick, David Cronenberg ou Bertrand Mandico. On pense beaucoup aussi à l’univers de bande dessinée de Metal Hurlant.

Derrière le pseudo de Seth Ickerman, on trouve deux français : Raphaël Hernandez et Savitri Joly-Gonfard qui en plus de quinze ans ont réalisé ensemble clips et courts-métrages, très souvent avec peu de moyens. Ce qu’ils appellent eux-mêmes des « films de garage », car tournés dans un box avec des effets numériques palliant le manque de moyens. Il s’agit d’ailleurs ici de la suite, en quelque sorte, d’un de leurs clips : Turbo Killer réalisé sur une musique de Carpenter Brut, groupe qui signe la bande originale de Blood machines.

Blood machines permet à ce duo de passer à la vitesse supérieure, grâce à un budget plus conséquent. On a ici droit à de vrais décors, une interprétation et des effets spéciaux de qualité et un beau travail du chef opérateur Philip Lozano.

Original et visuellement très réussi, Blood machines est projeté dès le 1er septembre dans plus de 50 salles en France. Ce moyen métrage de 50 minutes est suivi d’un making of d’une durée équivalente qui met en valeur le travail de l’équipe et son investissement sur ce projet atypique. 


Dès le 1er septembre au cinéma 




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