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LA DANSE DU SERPENT

Selva, 13 ans, découvre qu’en mourant on ne fait que changer de peau. On peut se transformer en loup, en chèvre, en ombre, en tout ce que l’imagination permet.

Critique du film

Seul film réalisé par une femme en compétition à la Semaine de la critique, le plus mauvais ratio de toutes les sélections cannoises, La danse du serpent est aussi le seul représentant de l’Amérique centrale, et plus précisément du Costa rica, petit pays où a grandi Sofia Quiros Ubeda. D’emblée, il se présente comme une fusion séduisante entre une fiction, où le documentaire n’est jamais loin, ornée d’une teinte onirique extrêmement présente qui donne même dans le conte dans certains moments très poétiques.

De chaque plan, la jeune actrice Smachleen Gutierrez soutient complètement le film sur ses épaules, suggérant la tonalité par son jeu très simple mais également très convaincant. Ces cendres noires sont un spectacle des plus déroutants et l’on pourrait effectivement rester à la porte des réjouissances si l’alchimie ne prend pas. Au contraire, cela peut devenir une expérience hypnotique des plus prenantes si la magie opère, par le prisme d’une jungle luxuriante et d’un très joli travail sur le son.

Un premier film très prometteur, même si fragile et perfectible, qui augure de belles attentes pour son auteur et de beaux projets à venir pour prolonger ce geste de toute beauté.



Bande-annonce

4 mars 2020Semaine de la Critique au Festival de Cannes 2019

 




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