VILLA CAPRICE
Critique du film
Au concours de qui aura les attributs les plus imposants, nul ne sait qui s’imposera dans le duel Germon / Fontaine. Très rapidement, Villa Caprice pose le cadre : on a affaire à une rivalité testéronée. Dès les premières confrontations, l’avocat et l’homme d’affaires tentent d’impressionner l’autre et de garder la main. Jeux de séduction et de conditions imposées, chacun y va de sa petite technique pour se laisser courtiser par l’autre tout en avançant ses arguments et sa virilité fortunée.
Quand l’un veut posséder, l’autre veut diriger. Difficile de se passionner pour ces deux êtres antipathiques à la masculinité toxique exaspérante. Les dialogues, tout droits sortis d’une autre époque, n’impressionnent personne. Trop vite, ce combat de coqs lasse et leur progressif vacillement n’amène pas l’empathie escomptée. On sent bien l’intention de l’auteur mais l’esthétique publicitaire et les joutes verbales de basse cour achèvent de rendre l’entreprise déficitaire en intérêts.
Bande-annonce
2 juin 2021 – Avec Niels Arestrup, Patrick Bruel, Irène Jacob