TOUT IRA BIEN
Après le décès de son compagnon, Angie doit s’occuper de l’appartement dans lequel le couple a vécu ensemble pendant plus de 30 ans.
Critique du film
Réalisateur depuis près de vingt ans, Ray Yeung s’est fait connaitre en France avec son 3e long-métrage, Un printemps à Hong-Kong. Poursuivant dans cette veine intime, son dernier film s’articule autour d’un couple de femmes dont l’une d’elles décède subitement, sans avoir pu laisser de testament ou de document officiel mettant à l’abri sa compagne de longue date. Au delà de l’histoire intime qu’il raconte, Tout ira bien est un plaidoyer en faveur de la reconnaissance légale des couples homosexuels, manquement mis en lumière par le film qui révolte par cette absence de protection essentielle contre ce type d’injustice qui conduit le/la partenaire qui survivre à tout perdre.
Loin de la situation initiale apaisée qui présentant une vie de famille saine où leur relation est acceptée, lorsque l’intérêt matériel vient s’immiscer au coeur du deuil qui, lui se joue hors-champ, les intentions changent. De nouveaux visages s’affichent, plus opportunistes et concentrés autour de considérations personnelles et matérielles, superbement incarnés par la distribution du film, au sommet de laquelle trônent la grâce et la pugnacité de Patra Au, magnifique dans le rôle d’Angie.
Bande-annonce
1er janvier 2025 – De Ray Yeung, avec Patra Au, Lin Lin et Tai-Bo.