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LA PART DES ANGES

A Glasgow, Robbie, tout jeune père de famille, est constamment rattrapé par son passé de délinquant. Il croise la route de Rhino, Albert et la jeune Mo lorsque, comme eux, il échappe de justesse à la prison mais écope d’une peine de travaux d’intérêts généraux. Henri, l’éducateur qu’on leur a assigné, devient alors leur nouveau mentor en les initiant secrètement… à l’art du whisky ! De distilleries en séances de dégustation huppées, Robbie se découvre un réel talent de dégustateur, bientôt capable d’identifier les cuvées les plus exceptionnelles, les plus chères. Avec ses trois compères, Robbie va-t-il se contenter de transformer ce don en arnaque – une étape de plus dans sa vie de petits délits et de violence ? Ou en avenir nouveau, plein de promesses ? Seuls les anges le savent…

Critique du film

La part des anges est peut-être l’un des films les plus légers de Ken Loach. Récompensé par le Prix du Jury à Cannes, il fait suite à son Route Irish quelque peu décevant, et marque le retour du cinéaste britannique vers la comédie pour traiter un sujet social comme il sait si bien le faire (rappelez-vous l’excellent Looking for Eric). Si le long-métrage n’a rien de transcendant, il distille avec humour et finesse un regard bienveillant et optimiste sur la jeunesse désillusionnée et livrée à elle-même. Le visionnage n’est pas aussi mémorable que d’autres films majeurs de l’œuvre indispensable de l’anglais, mais il reste très agréable grâce à la liberté de ton de son auteur et de son complice de longue date, Paul Laverty.

Pas de retraite pour Papy Loach. Cet Angel’s Share n’est pas un grand crû mais tout de même une bonne cuvée qui se savoure avec un plaisir indéniable.


Diffusé le 17 mars sur Arte et disponible en VOD sur UniversCiné





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