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JE VOUDRAIS QUE QUELQU’UN M’ATTENDE QUELQUE PART

Dans la belle maison familiale, à la fin de l’été, Aurore fête ses 70 ans, entourée de ses 4 enfants, tous venus pour l’occasion. Il y a là Jean-Pierre, l’aîné, qui a endossé le rôle de chef de famille après la mort de son père ; Juliette, enceinte de son premier enfant à 40 ans et qui rêve encore de devenir écrivain ; Margaux, l’artiste radicale de la famille, et Mathieu, 30 ans, angoissé de séduire la jolie Sarah. Plus tard, un jour, l’un d’eux va prendre une décision qui changera leur vie…

Critique du film

À l’origine de ce titre à rallonge, il y a un recueil de nouvelles signé Anna Gavalda – sorti dans la fin des années 1990. De ces écrits, Arnaud Viard a imaginé un film, piochant dans plusieurs récits du livre pour composer une fratrie de deux frères et deux sœurs, chacun avec des aspirations différentes mais un lien toujours persistant avec l’art. Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part suit le parcours de cette fratrie, racontant avec une certaine délicatesse les tourments, les questionnements, les peines et les joies familiales et individuelles.

Entre séquences un brin artificielles et moments plus touchants, le troisième long-métrage d’Arnaud Viard (après Clara et moi et Arnaud fait son 2e film) distille une mélancolie disparate tirant profit de ses interprètes (Benjamin Lavernhe, toujours exquis) pour transcender un ensemble volontaire mais assez convenu dans la longue tradition française des dramédies familiales.

Bande-annonce

22 janvier 2020 – Avec Jean-Paul Rouve, Alice Taglioni, Benjamin Lavernhe, Camille Rowe




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