6 UNDERGROUND
Quel est le meilleur avantage d’être mort ? Ce n’est pas d’échapper à votre patron, à votre ex, ou même d’effacer votre casier judiciaire. Ce qu’il y a de mieux avec la mort … c’est la liberté. La liberté de lutter contre l’injustice et le mal qui rôdent dans notre monde, sans que rien ni quiconque ne vous arrête.
Critique du film
Six personnes, issues des quatre coins du monde, tous, considérés comme les meilleurs dans leur domaine, ont été choisis désirent effacer leur passé afin de changer l’avenir. Voilà le pitch du nouveau film de Michael Bay (Transformers) qui rejoint la déjà longue liste de metteurs en scène de renom à s’être associé à Netflix pour financer un projet.
Avec sa distribution internationale allant de Ryan Reynolds à Mélanie Laurent en passant par Corey Hawkins, Adria Arjona, Manuel Garcia-Rulfo, Ben Hardy Lior Raz, Payman Maadi ou encore Dave Franco (le frère de James), 6 underground vous propulse en Italie, à toute vitesse – ce qui ressemble un peu au pléonasme quand on connait l’oeuvre de son auteur, habitué des productions hyperactives. Casting éclectique, gros pétards, cascades grandioses, explosions intempestives et photographie criarde, rien de nouveau chez Michael Bay. Forcément, ses fans hardcore y trouveront leur compte, même si le spectacle aura peut-être moins fière allure sur un écran plat domestique que dans une salle obscure. Les autres pourront, comme d’ordinaire, trouver ça tapageur, daté, parfaitement stupide et peut-être même réactionnaire.
