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THE AMAZING SPIDER-MAN 2 : LE DESTIN D’UN HÉROS

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Raté

Ce n’est un secret pour personne que le combat le plus rude de Spider-Man est celui qu’il mène contre lui-même en tentant de concilier la vie quotidienne de Peter Parker et les lourdes responsabilités de Spider-Man. Mais Peter Parker va se rendre compte qu’il fait face à un conflit de bien plus grande ampleur. Être Spider-Man, quoi de plus grisant ? Peter Parker trouve son bonheur entre sa vie de héros, bondissant d’un gratte-ciel à l’autre, et les doux moments passés aux côté de Gwen. Mais être Spider-Man a un prix : il est le seul à pouvoir protéger ses concitoyens new-yorkais des abominables méchants qui menacent la ville. Face à Electro, Peter devra affronter un ennemi nettement plus puissant que lui. Au retour de son vieil ami Harry Osborn, il se rend compte que tous ses ennemis ont un point commun : OsCorp.

Marc Webb tisse une mauvaise toile…

Deuxième volet de cette trilogie rebootée de l’homme-araignée, The Amazing Spider-Man – Le destin d’un héros est à nouveau réalisé par Marc Webb (auteur d’un premier volet convenable mais aussi de l’attachant 500 jours ensemble) qui reprend sa caméra pour suivre les (mes)aventures du justicier-masqué préféré des enfants. 

Les enfants, justement, semblent être le coeur de cible de cette nouvelle trilogie où « Spidey » se veut plus fun et plus impertinent, dans la lignée des comics « Ultimate« . Effectivement, Peter Parker est nonchalant et le héros combat les méchants avec nonchalance et humour. Mais cela reste purement récréatif et ne va jamais au delà… Ainsi, si vous avez plus de quinze ans, il est peu probable que vous appréciez ce second volet dénué de toute personnalité, écrit et réalisé avec une inconsistance ahurissante. Psychologie larmoyante au ras des pâquerettes, enjeux quasi-inexistants et vilains grotesques et plus caricaturaux que jamais – même si c’est déjà le gros problème des films Marvel, on atteint là les sommets de la ringardise – rien n’est crédible dans ce TASM 2 affreusement bâclé et superficiel. 

Se reposant paresseusement sur son couple star, énergique et charmant, cette suite se contente de reprendre les ingrédients ayant fait le succès des films de super-héros cultes, ne cherchant jamais à étoffer ses personnages ou à apporter une quelconque profondeur aux questionnements de son personnage principal. Ainsi, non seulement ce numéro 2 reste à des années-lumières des Batman de Nolan voire de la clique des Avengers, mais il réussit même l’exploit d’égaler la médiocrité de l’insupportable Spiderman 3 de Sam Raimi. 

Privilégiant le gag à l’intrigue, ce The Amazing Spider-Man 2 résolument pop et factice devrait probablement séduire les jeunes spectateurs tandis que les autres regretteront (pendant plus de deux heures) de ne s’être offert une autre toile que cette lucrative parodie de blockbuster.

La fiche
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THE AMAZING SPIDER-MAN : LE DESTIN D’UN HEROS
Réalisé par Marc Webb
Avec Andrew Garfield, Emma Stone, Jamie Foxx, Dane DeHaan, Felicity Jones, Paul Giamatti…
Etats-Unis – Blockbuster
30 avril 2014
Durée : 106 min

 

 

 




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Wolvy128
9 années il y a

T’es dur mais je ne peux pas dire que je ne suis pas d’accord avec toi. Gros problème de scénario et méchants pas très bien écrits. Néanmoins, je trouve que ça reste divertissant si on parvient à faire abstraction des incohérences et des ficelles narratives.

laurine
9 années il y a

En effet tu es un peu dur, j’ai pour ma part beaucoup apprécié mais je respecte ton opinion.

Pfeufeu
Pfeufeu
9 années il y a

La critique est violente pour un film de super héros qui tente une autre voie que celle des Studios Marvel ou du duo Nolan/Snyder !

Certes, le film a des défauts, mais il reste très agréable à regarder, Spiderman EST un ado de 17ans, avec les pouvoirs les plus cool de toutes les licences de super héros DC et Marvel confondus… Franchement, qui ne serait pas impertinent et sale gosse à cet âge là avec de tel pouvoir ?

Mon seul regret concernant ce film, est qu’il ne prend jamais le parti d’être réellement humoristique, ou réellement sombre.

Les méchants réécris oscillent entre gentillet (Electro) et franchement malsain, comme pouvait l’être le Lezard du premier (Ici le Green Goblin qui n’a plus vraiment besoin de son masque pour inspire la terreur, c’est assez original !). Du coup a plusieurs moment je n’ai su sur quel pied danser.

Mais le montage, les combats, et l’immersion des musiques (regarde le en écoutant la bande son à chaque apparition d’electro)a tout de même réussi à m’immerger dans l’aventure sur les deux heures !

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