FESTIVAL DU FILM DE SOCIÉTÉ DE ROYAN
Du 3 au 7 décembre 2025, le Festival du Film de Société de Royan revient pour sa cinquième édition avec une programmation de 32 films qui font sens — et quelques vrais coups de cœur de la rédaction. Porté par une ambition claire, le festival interroge les enjeux humains et sociétaux tout en donnant la voix à des auteur·e·s engagé·e·s. Parmi nos préférés, Love Me Tender d’Anna Cazenave Cambet, bouleversant récit d’émancipation et de maternité ; Le gâteau du président, saisissant premier film récompensé de la caméra d’Or à Cannes ; La Condition de Jérôme Bonnell, qui explore avec finesse la sororité et la liberté d’être et d’aimer ; et Ma Frère de Lise Akoka & Romane Guéret, comédie solaire sur l’amitié et le passage à l’âge adulte.
Présidé par Vincent Pérez, le jury professionnel aura la mission de visionner et départager sept films en compétition : À pied d’œuvre de Valérie Donzelli, Furcy, né libre d’Abd Al Malik, Love Me Tender, La Condition, Les Dimanches d’Alauda Ruiz de Azúa, L’Illusion de Yakushima de Naomi Kawase et Julian de Cato Kusters. Ces œuvres, entre mémoire, justice et quête de sens, dessinent un portrait très contemporain des fragilités humaines.
Le volet Jeunesse est renouvelé : des lycéens à BTS issus du lycée de l’Atlantique de Royan décerneront leur Prix Jeunesse parmi sept films très variés, du superbe Le Gâteau du Président à La Danse des Renards, en passant par Une Année Italienne et, encore, Ma Frère — qui ne devrait pas manquer de séduire les lycéen·ne·s.
Un focus américain mettra en lumière trois films passés par Deauville en septembre : Omaha, Rebuilding et The New West, qui revisitent les oubliés de l’Amérique, explorent la mémoire, la résilience et la quête identitaire. Parallèlement, le cinéma espagnol sera à l’honneur avec Sorda, Les Dimanches et Rue Malaga, films sensibles et engagés qui témoignent de la vitalité des écritures sociales ibériques.
Au-delà des projections, le festival veut être un lieu de dialogue : rencontres avec les équipes, débats ouverts sur les grandes questions de société, tout cela dans un cadre chaleureux et accessible. Le cinéma ne se contente pas de refléter le monde : ici, il le scrute, le questionne, le bouscule.
