PREDATOR
Parti à la recherche d’une équipe de conseillers militaires américains dans la forêt équatorienne, un commando de mercenaires dirigé par Dutch Schaefer est attaqué par un ennemi invisible et indestructible.
Chasse à l’Homme.
Inutile de présenter cette créature extraterrestre aussi culte et célèbre que les xénomorphes des films Alien, le Predator est un chasseur, un être dont la pratique est un sport, une discipline, prenant pour terrain de jeu la forêt équatorienne où règnent chaleur et moiteur. L’endroit idéal pour tuer des hommes armés de mitraillettes et machine-guns.
Predator déborde de testostérone, ses personnages sont des hommes virils, puissants, qui se saluent en faisant des bras de fer. L’équipe est composée de tous les archétypes possibles chez les gros bras bodybuilders : le héros aux punchlines bienvenues, le black à la grosse mitraillette, le blagueur, le guerrier mystique, etc. Le point de départ est, également, typique des films du genre. Mais tout prend sens dans les deux derniers tiers de l’histoire.
Le combat entre les mercenaires et le predator devient une chasse à l’homme où règles et honneur restent au centre de l’équation. Le film de John McTiernan s’éloigne alors de l’action-movie pour devenir un film de guerrier, un combat de gladiateur où les meilleurs de chaque camp s’affrontant dans des duels mortels. Moins il y a de vivants, plus les soldats se dévoilent et reviennent à leurs instincts primitifs et affrontent l’ennemi avec honneur, refusant de n’être que des proies. C’est sous cet angle que Predator s’apprécie et dépasse le stade de simple film d’action.
Predator se joue et se détache des clichés de base, où se succèdent les duels à mort entre guerriers (stéréotypés) pour l’honneur de la victoire et la survie. Un classique du cinéma SF.
La fiche
PREDATOR
Réalisé par John McTiernan
Avec Arnold Schwarzenegger, Carl Weathers, Elpidia Carrillo…
Etats-Unis – Action
Sortie : 19 Août 1987
Durée : 107 min
Bonsoir, voilà un film dont je suis fan depuis que je l’ai vu la première fois. Je le revois toujours avec plaisir et j’avoue avoir un petit faible pour le Predator. Bonne soirée.