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HAPPY BIRTHDEAD

Paresseux

Prisonnière d’une boucle temporelle, Tree, étudiante, revit sans cesse le jour de son meurtre. Une journée apparemment banale qui s’achève systématiquement par sa mort atroce. Finira-t-elle par découvrir l’identité de son tueur ?

Se lever. Mourir bêtement. Recommencer.

Le saviez-vous ? Le fils de Charles Ingalls a réalisé un film d’horreur directement inspiré du culte Un jour sans fin avec Bill Murray (auquel il rend un hommage coquin lors de son épilogue) et celui-ci sort au mois de novembre dans les salles françaises : Happy birthdead. Ce slasher chrono-répétitif suit les mésaventures de Tree (comme l’arbre) qui ne passe résolument pas un bon début de semaine puisqu’elle ne cesse de trouver la mort… Pour revenir à la vie au petit matin. Pas de Sonny & Cher ni de « jour de la Marmotte » mais un réveil désagréable pour la pimbêche Kappa Beta qui prend tout le monde de haut mais devra devenir « une meilleure personne » (diction nunuche souhaitable) pour échapper au vilain sortilège.

À l’image de The babysitter, récemment débarqué sur Netflix, Happy birthdead (aka Happy death day) ne vole pas très haut – ni artistiquement, ni intellectuellement – et n’ambitionne pas de bâtir des personnages un brin réfléchis, car il faut bien s’assurer qu’ils retomberont dans le même piège. Et puis, il faut bien tenir une heure trente avec un pitch aussi maigre, ma pauv’ dame.

Après une première demi-heure vaguement fun pour la mise en place et la première occurence de « déjà-vu »,  au lieu de trouver un moyen direct de démasquer le tueur (en démasquant littéralement son agresseur) ou de ne jamais se retrouver seule dans un lieu isolé, l’étudiante profite de ses morts successives pour se balader nue sur le campus puis se prendre pour un agent de la CIA espionnant les potentiels suspects inscrits au gros feutre sur son calepin. Conscient que son entreprise tourne à vide, Landon saute sur le curseur qu’il entraîne généreusement vers le comique de situation pour ne pas se prendre les pieds dans le tapis de la crédibilité.

Alors que la fin approche, l’intrigue est devenue tellement absurde qu’on éprouve toutes les peines du monde à se soucier du sort des personnages. Paresseusement écrit, Happy birthdead des studios Blumhouse devrait toutefois trouver son public. Mais celui-ci ne devra pas espérer être confronté à trop d’originalité narrative ou à un quelconque travail d’analyse. Ce serait trop demandé.

La fiche

HAPPY BIRTHDEAD
Réalisé par Christopher Landon
Avec  Jessica Rothe, Israel Broussard, Ruby Modine..
Etats-Unis – Slasher, comédie
Sortie : 15 novembre 2017
Durée : 
97 min




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