HÉRÉDITÉ | La nouvelle bonne pioche d’A24 ?

Qui ?

Hereditary est le premier long-métrage du réalisateur américain Ari Aster, encore inconnu auprès du grand public. Le film est produit par le studio américain indépendant A24, à qui l’on doit notamment The Witch (2015) de Robert Eggers ou bien encore It Comes at Night (2017) de Trey Edward Shults, pour ne parler que du genre horrifique. Le film d’Aster a été projeté en séance de minuit au dernier Festival de Sundance, où il a fait sensation, recevant d’ailleurs le titre de « film le plus effrayant de l’année ».

On retrouve au casting l’actrice australienne Toni Collette (Sixième sens, The dead girl, ou bien les séries United States of Tara et Hostages), l’acteur et musicien Alex Wolff (à l’affiche en ce moment de Jumanji : Welcome to the Jungle), Gabriel Byrne (Miller’s Crossing, The Usual Suspects, ainsi que la série In Treatment) mais aussi Ann Dowd (The Handmaid’s Tale).

Quoi ?

Lorsque Ellen, matriarche de la famille Graham, décède, sa famille découvre des secrets de plus en plus terrifiants sur sa lignée. Une hérédité sinistre à laquelle il semble impossible d’échapper.

Quand ?

Le film sortira le 8 juin 2018 aux Etats-Unis. En France, c’est Metropolitan FilmExport qui le sortira dans les salles dans la foulée, le 13 juin 2018

Pourquoi ?

La figure du monde qui s’inverse pour révéler ce qui se cache derrière les apparences est un classique de l’horreur. Dès lors, notre monde réel, quotidien et paisible, devient peuplé d’indices d’un monde possible, monstrueux et effrayant, qu’il pourrait cacher. Apparait alors la possibilité d’une profondeur insoupçonnée du réel, d’une manifestation d’un envers du monde, qui est est peut-être l’essence réelle derrière la tranquillité apparente. C’était déjà ce principe qui animait Rosemary’s Baby (1968) de Roman Polanski, et même avant cela bon nombre de nouvelles du maître de l’horreur H.P. Lovecraft.

Un sujet connu, donc, mais qui peut donner lieu à des oeuvres multiples, car touchant à des problématiques universelles. La bande-annonce du film de Ari Aster laisse entrevoir la possibilité d’une concrétisation fantastique et horrifique de ce principe. Cela relativise la possible crainte liée au passage du film au festival de Sundance, le plus souvent signe pour le genre horrifique de noyade dans un auteurisme américain plus ou moins convenu.




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