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MALAVITA

4
Très moyen

Manzoni, un mafieux repenti, décide de repartir de zéro en déménageant avec sa famille. Mais les vieilles habitudes reprennent rapidement le dessus…

Retraite normande

Celui qui fut jadis un très bon cinéaste, capable de nous proposer de très bons polars (Léon, Nikita) ou de bons divertissements grand public avec des acteurs bankables (Le Cinquième Elément), se contente désormais d’aligner les productions et les réalisations sans se fouler depuis plus d’une décennie. Tout ce qui semble intéresser Luc Besson dorénavant n’est plus de faire du cinéma mais d’être rentable – en témoignent ses affreuses productions comme les franchises Taken, Taxi ou Le transporteur ou sa trilogie des Minimoys pour un public qui ne se montrera pas forcément très exigeant. Ainsi, lorsque celui-ci s’empare de l’adaptation du roman de Tonino Benacquista, on se dit qu’il revient à un genre qui a fait sa renommée et l’on se prend à espérer un sursaut d’orgueil artistique. Malheureusement, Malavita ne convainc que très partiellement, se reposant beaucoup (trop) sur le charisme de ses interprètes eux aussi précédés par leur propre légende. Ce brave Robert De Niro (qui aligne également les navets depuis dix ans) campe un énième rôle de gangster nonchalant et sadique, quand Michelle Pfeiffer joue les sorcières explosives en plein village normand. Quant à Tommy Lee Jones, personne ne sera surpris si je vous confie qu’il n’esquisse pas un sourire pendant l’intégralité du film. Enfin, John D’Leo et Dianna Agron (rélévée par le série Glee) campent deux enfants plutôt amusants de débrouillardise. Malavita vaut-il donc le déplacement ? Pas spécialement. Toutefois, malgré son manque de rythme, d’originalité et d’ampleur, il contient le minimum syndical d’action et d’humour pour ne pas trop ennuyer son auditoire. Une comédie noire juste acceptable dans la lignée de Bons baisers de Bruges. Vous serez donc prévenus.

La fiche
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MALAVITA
Réalisé par Luc Besson
Avec Robert de Niro, Michelle Pfeiffer, Tommy Lee Jones, Dianna Agron
FRA/USA – Polar, Comédie
23 octobre 2013
Durée : 111 min




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selenie
10 années il y a

Sympa avec de vraies bonnes idées, juste dommage qu’elles ne sont pas traitées à fond. Mais ça reste un divertissement plutôt réussis à défaut d’être une claque bessonienne… 2/4

trackback
10 années il y a

[…] d’une loyauté indéfectible… On se croirait dans une production super-jetables made in Besson. Pour réussir un bon polar, il ne suffit pas seulement d’avoir une […]

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