A WEEK AWAY
Critique du film
En fin d’année 2020, Netflix s’était lancé dans la comédie musicale – de Noël et de collège – avec Jingle jangle et The Prom, avec un succès assez mitigé, malgré les têtes d’affiche. Cette fois-ci, la plateforme marche sur les platebandes de Disney et son High School Musical avec A week away, qui visera avant tout le jeune public avec ses deux comédiens inconnus du grand public mais suffisamment séduisant pour titiller la fibre sentimentale des adolescent.e.s.
Mis en images par Roman White, qui s’est fait la main sur les clips vidéos de Justin Bieber et Taylor Swift, A week away ne trompe pas sur la marchandise en cherchant à s’affirmer comme un La La Land – alors qu’il sera davantage destiné à occuper un dimanche après-midi confiné et maussade qu’à soulever les foules. Intermèdes musicales sirupeuses ou faussement chaleureuses, séquence romantique devant un coucher de soleil, rebondissements téléphonés, il faudrait découvrir le genre avec A week away pour s’enthousiasmer devant cette énième occurrence cousue de fil blanc où les comédiens semblent n’avoir été castés que pour leur apparence – une Katie Holmes plus fraîche par ci, un Zac Efron 2021 par là.
Bande-annonce
26 mars 2021 (Netflix) – Avec Kevin Quinn, Bailee Madison, Sherri Shepherd
