VACANCES ROMAINES

Pétillant

Princesse soumise à un étouffant protocole, Ann n’a pas une minute de liberté. En déplacement à Rome, elle fait la rencontre du journaliste Joe Bradley qui la reçoit chez lui sans connaître son statut. Sous le charme du jeune homme, Ann profite enfin d’un moment d’évasion avant que sa condition ne la rattrape.

To Rome with Love

Il y a peu, nous vous parlions de Sabrina avec la délicieuse Audrey Hepburn et faisions un rapprochement avec le conte de Cendrillon. Ce Vacances romaines, mis en scène par William Wyler, n’est pas sans rappeler la comédie de Billy Wilder sauf que cette fois-ci il est véritablement question d’une princesse (perdant sa chaussure). Celle-ci fuira momentanément son trône et ses responsabilités pour vingt-quatre heures de liberté inoubliables…

Tourné au début des années 50 dans la capitale italienne, non loin du Colisée et autres monuments romains prestigieux, cette comédie romantique offre un moment de plaisir romantique au spectateur qui suivra les aventures de Anya et de son chevalier (d’abord intéressé puis complètement charmé) Joe Bradley. Campé par la sublime Audrey Hepburn (comment ne pas tomber éperdument amoureux d’elle ?) et le touchant Gregory Peck, le couple dégage un charme et une vitalité irrésistibles. Plus que dans les dialogues, c’est la complicité à l’écran qui transparait et permet à la mayonnaise de prendre. L’épilogue, tout en silences et regards, en devient même déchirant.

Si les ficelles scénaristiques sont plutôt classiques, Vacances romaines contient un potentiel émotionnel insoupçonné au fur et à mesure que l’on s’attache à ces deux personnages déambulant dans Rome. Repris dans quelques salles de notre capitale, cette belle comédie romantique mérite le détour estival.

La fiche