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THE O.A | 3 bonnes raisons de vous ruer sur la saison 2

Après plus de deux ans d’attente, la deuxième saison de The O.A – ou plutôt deuxième partie, selon ses créateurs Brit Marling et Zal Batmanglij – vient d’être mise en ligne sur Netflix. Au cas où vous ne vous seriez pas encore rués dessus, voici trois bonnes raisons de découvrir la suite des aventures de Prairie et des siens.

De nouvelles dimensions

Le dernier épisode de la première partie nous avait laissés avec des points d’interrogation plein la tête. Prairie est-elle morte ? A-t-elle inventé son récit de captivité ? A-t-on été menés par le bout du nez ? Que ceux qui s’étaient braqués face à l’absence de réponses soient prévenus, la deuxième partie livre son lot d’explications… tout en amenant à se poser d’autres questions. Brit Marling et Zal Batmanglij ouvrent des perspectives en convoquant de nouveaux personnages et de nouvelles dimensions. Le défi périlleux de la deuxième saison est relevé : plutôt que de surfer sur des codes et un univers accueillis avec succès, l’intrigue explore de nouvelles pistes et prolonge la mythologie.

Une mystique pop

Un « Original Angel » (l’Ange Originel, le « OA » du titre) qui raconte son histoire à des disciples jusqu’à l’accomplissement d’un miracle… La série est une affaire de croyance et de profession de foi : le spectateur doit accepter de croire à l’incroyable pour s’immerger dans le récit. Les mouvements chorégraphiques qu’apprennent les différents protagonistes ont pris tout leur sens dans le dénouement de la première partie. Une scène aussi bluffante que WTF, sur le fil du ridicule. C’est l’un des tours-de-force de The OA : parvenir à nous bouleverser en assumant et en jouant à fond des audaces. La saison 2 ne manque pas de séquences tout aussi marquantes et courageuses. On ne peut que saluer la prise de risque.

The O.A saison 2

Huit épisodes vertigineux

Attendez-vous à être bousculés. L’ouverture du premier épisode de la deuxième partie met dans l’ambiance. Une caméra subjective trace son chemin sur une route nocturne, aperçoit furtivement Prairie (ou quelqu’un lui ressemblant), avant d’être envoyée, au propre comme au figuré dans le décor. On atterrit sous la pluie, dans un endroit inconnu, face à une vieille dame s’exprimant dans une autre langue. La série s’amuse dans cette entame à nous faire perdre nos repères pour mieux nous embarquer sur une nouvelle voie. Le temps d’adaptation est de courte durée, on se fait très vite à ces nouveaux protagonistes et les pièces du puzzle s’emboîtent peu à peu en se connectant avec la première partie. The OA n’oublie jamais le plaisir du spectateur et si elle se plaît par moment à le déconcerter, elle finit par venir le reprendre par la main. Et ce qui apparaissait complexe s’impose ensuite avec la limpidité de l’eau de roche. Entrez dans la danse !

 




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