THE NIGHTINGALE | Premier trailer
Qui ?
Après avoir été remarquée en 2014 pour son premier long-métrage, Mister Babadook, la réalisatrice australienne Jennifer Kent revient au devant de la scène internationale avec The Nightingale, en compétition au 75e festival du film de Venise, où il a notamment reçu le prix spécial du jury.
Mister Babadook avait déjà connu un certain succès auprès des aficionados de cinéma de genre (comme en témoignent ses nombreux prix reçus au Festival du film fantastique de Gerardmer en 2014), à défaut d’avoir véritablement conquis le grand public lors de sa sortie en salle. Le film, psychologisant à souhait son intrigue, a été le sujet de nombreuses interprétations, notamment liées aux questionnements du genre féminin, de la sexualité et de la maternité. La question du féminin semble être de nouveau au cœur des préoccupations de Kent, qui a pensé The Nightingale comme une étude de la nature de la violence, de son impact sur les femmes, sur les aborigènes ainsi que sur leurs terres.
Le casting se compose notamment d’Aisling Franciosi (aperçue dans la saison 6 de Game of Thrones, ainsi que dans Jimmy’s Hall de Ken Loach), de Sam Claflin (vu dans la saga Hunger Games, ou bien dans Pirates des Caraïbes : la fontaine de Jouvence) de Damon Herriman (qui jouera Charles Manson dans le prochain film de Tarantino), et enfin de Baykali Ganambarr, qui a reçu le prix Marcello Mastroianni du meilleur espoir à Venise pour son rôle dans le film.
Quoi ?
L’histoire se passe en 1825. Clare (Aisling Franciosi), une jeune femme irlandaise prisonnière sur la colonie pénale de la « Terre de Van Diemen » (actuelle Tasmanie), est à la poursuite d’un officier britannique (Sam Claflin), qui a commis un terrible acte de violence envers sa famille. Traquant sa proie au beau milieu de la nature sauvage de l’île, Clare reçoit l’aide d’un pisteur aborigène, Billy (Baykali Ganambarr), qui a aussi été marqué par un passé emprunt de violence.
Quand ?
Aucune date de sortie en France n’a été communiquée, le film n’ayant pas encore trouvé de distributeur dans l’hexagone. Il est sorti cependant en Australie le 13 octobre 2018 et devrait en faire de même cet été aux Etats-Unis.
Pourquoi ?
Le film a déchaîné les passions à Venise, notamment pour sa violence et son traitement frontal de sujets tels que le viol, le racisme, le passé colonial et la vengeance. Présenté par certains journalistes comme un « rape-and-revenge » historique, The Nightingale semble susciter les attentes de nombreux spectateurs, bien au-delà des connaisseurs et admirateurs de Mister Babadook.
Dans l’intense #TheNightingale, Jennifer Kent fait du visage d’Aisling Franciosi (impressionnante révélation) un paysage à part entière traversé par le chagrin et la rage. En dépit d’un scénario qui aurait gagné à être resserré, le film reste un 2ème essai très solide. #Venezia75 pic.twitter.com/TJzwHpAQHQ
— Céline Bourdin (@bourdinceline) 6 septembre 2018