still_star-trek-into-darkness

STAR TREK : INTO DARKNESS

7
Une réussite

DANS UN MONDE EN GUERRE, LE CAPITAINE KIRK, ANIMÉ PAR LA VENGEANCE, SE LANCE DANS UNE VÉRITABLE CHASSE À L’HOMME, POUR NEUTRALISER CELUI QUI REPRÉSENTE À LUI SEUL UNE ARME DE DESTRUCTION MASSIVE.

Voilà bientôt deux ans que j’attendais ce film avec la plus grande impatience. Deux ans à espérer du bon cinéma SF, à implorer une claque. Après les diverses déceptions du genre (que je ne citerai pas), mon impatience se nouait avec l’appréhension. Heureusement, ce sentiment s’évanouit dès le début. Dès les premières notes, on se laisse embarquer par le film. On retrouve avec un grand plaisir l’équipage de l’USS Enterprise et son univers aux richesses infinies. Le film démarre tambour battant : comme dans un James Bond, on se retrouve au beau milieu d’une mission, en pleine course-poursuite à travers une forêt rouge. Et dès lors, le rythme battra son plein tout du long, n’offrant que quelques temps morts pour mieux nous surprendre. Comme pour le premier volet, les effets spéciaux sont absolument parfaits – rares sont ceux qui nous rappellent qu’ils sont faits par ordinateur. Cet effet de réalisme s’accentue grâce à la caméra de J.J. Abrams, qui se balade dans ses décors comme si aucun obstacle ne pouvait l’empêcher de passer. De plus, la 3D est des plus efficaces. En plus d’offrir une grande profondeur de champ, celle-ci nous plonge dans les décors. Entre les cendres qui virevoltent près de nous et les tirs qui nous frôlent le visage, le spectateur n’a pas l’impression d’être totalement extérieur au film.

Le scénario est également très bien construit. Tout comme pour le premier opus, Abrams a su reprendre adroitement les histoires cultes de la série pour en faire un film adroitement mené, avec une histoire riche et des personnages bien travaillés. Malgré un scénario très sombre, le film garde sa fraicheur et son humour caractéristique. C’est avec beaucoup de plaisir qu’on retrouve l’équipage du vaisseau. Leurs relations ont évolué depuis le premier film et le dynamisme à bord de l’Enterprise s’en fait ressentir. Les acteurs incarnent toujours aussi bien leurs personnages mythiques. Le duo Kirk/Spock fonctionne parfaitement, tout comme le couple atypique que ce dernier forme avec Uhura (Zoe Saldana). Benedict « Sherlock » Cumberbatch nous offre un bad guy charismatique, sombre et complexe. Une excellente performance pour cet acteur en pleine ascension. Notons également une amélioration de la musique. Si le premier Star Trek (datant de 2009) m’avait emporté, la musique, elle, me donnait l’impression de tourner en boucle (3 thèmes pour tout un film, c’est un peu léger). Là, Giacchino a fait un gros travail dans la diversité, réutilisant ses précédents thèmes pour les mélanger adroitement aux diverses musiques accompagnant le film. Une véritable bande-son à la hauteur de cet ouvrage de SF. Vous l’aurez compris, Star Trek Into Darkness est une véritable réussite surclassant le premier volet. Il n’est pas parfait, mais offre tout ce que l’on peut attendre de la franchise. Longue vie et prospérité.

Annotation de тном ряи : Un film agréable et divertissant qui réussit le tour de force de rendre Benedict Cumberbatch inquiétant et charismatique. Un exploit plus qu’honorable pour un blockbuster accessible, léger mais pas débile. Bien joué !

La fiche
thb_BlackCoal

STAR TREK : INTO DARKNESS
Réalisé par J. J. Abrams
Avec Chris Pine, Zachary Quinto, Benedict Cumberbatch, Zoe Saldana
USA – SF, Action
12 Juin 2013
Durée : 132 min




0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notification pour
guest

4 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Phil Siné
10 années il y a

c’était vraiment super en effet, et ta critique me fait presque regretter de ne pas l’avoir vu en 3D… je suis pas très sûr, mais la fin du film fait-elle un lien direct avec la série classic ? (comme ils partent pour une mission de 5 ans, tout ça… mais ils n’ont pas encore l’âge de la série il me semble… hum…)

Thom Left
Thom Left
Répondre à  Phil Siné
10 années il y a

Apparemment oui, vu que la série raconte cette mission de 5 ans. Après c’est vrai qu’ils sont bien plus jeunes que dans la série… mais, au vu des rebondissements et arrangements scénaristiques introduits dans le premier, on peut très bien imaginer que cela fait partie des perturbations temporelles (je vais peut-être un peu loin ^^)

Le TrAin FAntome
Le TrAin FAntome
10 années il y a

Je viens de la voir et en effet, c’est une belle réussite. Je n’ai pas été déçu et d’autant plus que la vieille série poussiéreuse n’était vraiment pas de mon goût !

trackback
10 années il y a

[…] des années-lumière des belles productions qui ont occupé nos salles obscures ces derniers mois (Star Trek, Pacific Rim…). R.I.P.D. n’est pas un divertissement léger, c’est un navet à […]

4
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x
%d blogueurs aiment cette page :