SALE TEMPS À L’HÔTEL EL ROYALE | Enfin moins de mépris pour Goddard ?

Qui ?

Drew Goddard est, malheureusement pour lui, le pauvre de JJ Abrams. Et quand on sait que JJ Abrams est loin d’être une référence universelle – malgré cette exacte envie dans ses œuvres… Loin, très loin d’être une référence en quoi que ce soit, ce cher Drew possède son lot de détracteurs – mais également une petite troupe de suiveurs fidèles qui voient en lui un certain talent pour jouer avec les codes sans tomber dans le petit malin qui fait le gros méta. Ayant commencé au script de quelques épisodes d’Alias et de Lost, il signe, souvent accompagné, quelques uns des scripts les plus intéressants des blockbusters récents, de Cloverfield à Seul Sur Mars, en passant par la seule série Marvel qui vaille un poil le coup, Dardevil.

En 2012, il reprend un projet de Joss Whedon pour son premier long-métrage en tant que réalisateur, La Cabane Dans Les Bois, joyeux hommage désabusé mais pas cynique sur l’horreur contemporaine. 6 ans plus tard, le voilà aux commandes de Bad Times At El Royale, qu’il planifie à l’économie de spoilers – une stratégie toute Abramsienne qui paie. Produit par la Fox, le film rassemble un casting hétéroclite : Chris Hemsworth, déjà repéré par Goddard avant sa Thorification, Dakota Johnson, Jeff Bridges (remplaçant Russell Crowe), Nick Offerman, Jon Hamm, mais également deux jeunes pousses : Cailee Spaeny (Pacific Rim Uprising) et Cynthia Erivo (Chewing Gum, et à l’affiche du prochain Steve McQueen, Widows).

Quoi ?

Sale temps à l’hôtel El Royale semble se situer quelque part entre Une Nuit en Enfer et Les Huit Salopards, avec une pincée de la série Preacher. Sept étranges individus sont réunis dans un hôtel macabre, le El Royale, dans lequel chacun devra trouver la rédemption… Quelques personnages ont fuité, souvent archétypaux – une petite spécialité de Goddard qui n’aime rien tant que de jouer avec les codes d’écriture de ses protagonistes. Impossible de ne pas prévoir un déroulement apocalyptique et grand foutoir au souvenir d’une trame qui rappelle évidemment La Cabane Dans Les Bois… mais respectons le vœu de silence de Goddard et évitons une surenchère d’hypothèses stériles.

Quand ?

Avec quelques images qui ont fuité, dont la participation toute masquée de Jeff Bridges (voir photo ci-dessous) jouant un prêtre masqué, Sale temps à l’hôtel El Royale arrivera chez nous le 7 novembre, sous la bannière 20th Century Fox.

Affiche Sale temps à l'hôtel El Royale




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