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JOACHIM TRIER | QDPC

Pour le plaisir de parler Septième Art, nous soumettons désormais notre Questionnaire de Proust Cinématographique à nos invités cinéma… À l’occasion de la sortie de son nouveau film, Thelma, le réalisateur norvégien Joachim Trier s’est prêté au jeu…


Votre dernier coup de coeur au cinéma : The square, qui vient de sortir en salle chez vous.

Votre premier souvenir de cinéma : Ce devait probablement être un film Disney ou un film de Charlie Chaplin.

Votre scène / séquence préférée : Il y en a tellement… Probablement la séquence de la grange en feu dans Le miroir de Tarkovski. C’est l’un des plus beaux moments de cinéma… 

Votre réplique de cinéma préférée : Je cherche quelque chose d’amusant ou de profond… Peut-être celle de Woody Allen dans Mélinda & Mélinda : « Living is messy ».

Votre pêché mignon : Je n’ai pas de plaisir coupable au cinéma car je ne ressens aucune culpabilité à regarder les films. J’adore les scènes de combat dans Transformers 2 pour être honnête. 

Le grand classique ennuyeux : Le septième sceau de Bergman… Je ne devrais pas dire cela car c’est un cinéaste nordique et j’aime le reste de son cinéma mais pas celui là. 

Le film que vous recommandez à tout le monde : Harold et Maude d’Hal Ashby, c’est un film original et émouvant. Je le conseille fréquemment.  

Ce que vous détestez voir au cinéma : Les bons films qui s’effondrent par un troisième acte poursuivant quelque chose de tout à fait différent. Cela gâche tout. 

Rire à chaque fois : Un monde fou, fou, fou, fou de Stanley Kramer. Ce film me met de très bonne humeur à chaque fois.

Pleurer à chaque fois : Ce sera trop commun de citer des films évoquant la Shoah en déclarant « Si tu ne pleures pas, tu n’es pas humain. » (il rit). J’ai pleuré devant le documentaire consacré à Joan Didion (récemment arrivé sur Netflix – ndlr). C’est une histoire de deuil particulièrement bouleversante. Je pourrais aussi évoquer Le miroir de Tarkovski qui me submerge à chaque fois lorsqu’arrive la fin.

La Sainte Trinité des cinéastes : Stanley Kubrick, Andrei Tarkovski et Woody Allen. Désolé, je sais que désormais ça passe mal mais je parle de ses films. 

L’actrice ou l’acteur ultime : Isabelle Huppert. J’ai eu l’immense privilège de travailler avec elle. Je suis un de ses plus grands fans.  

> > À lire : notre critique de Thelma, en salle le 22 novembre.




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