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VILLA CAPRICE

Avocat célèbre, Luc Germon pense atteindre la consécration lorsque Gilles Fontaine, l’un des patrons les plus puissants de France, lui demande de prendre sa défense. L’homme d’affaires est soupçonné d’avoir acquis dans des conditions douteuses une magnifique propriété sur la Côte d’Azur, la Villa Caprice. Humilié et furieux de s’être laissé piéger, Fontaine compte sur l’habileté de Germon pour le tirer de ce mauvais pas. Mais une étrange relation de pouvoir s’installe bientôt entre les deux hommes, en principe alliés. Qui prendra l’avantage ?

Critique du film

Au concours de qui aura les attributs les plus imposants, nul ne sait qui s’imposera dans le duel Germon / Fontaine. Très rapidement, Villa Caprice pose le cadre : on a affaire à une rivalité testéronée. Dès les premières confrontations, l’avocat et l’homme d’affaires tentent d’impressionner l’autre et de garder la main. Jeux de séduction et de conditions imposées, chacun y va de sa petite technique pour se laisser courtiser par l’autre tout en avançant ses arguments et sa virilité fortunée.

Quand l’un veut posséder, l’autre veut diriger. Difficile de se passionner pour ces deux êtres antipathiques à la masculinité toxique exaspérante. Les dialogues, tout droits sortis d’une autre époque, n’impressionnent personne. Trop vite, ce combat de coqs lasse et leur progressif vacillement n’amène pas l’empathie escomptée. On sent bien l’intention de l’auteur mais l’esthétique publicitaire et les joutes verbales de basse cour achèvent de rendre l’entreprise déficitaire en intérêts.

Bande-annonce

2 juin 2021 – Avec Niels ArestrupPatrick BruelIrène Jacob




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