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THE VIGIL

New York, Brooklyn. Après avoir quitté la communauté juive orthodoxe, Yakov, à court d’argent comme de foi, accepte à contrecœur d’assurer la veillée funèbre d’un membre décédé de ce groupe religieux. Avec la dépouille du défunt pour seule compagnie, il se retrouve bientôt confronté à des phénomènes de plus en plus inquiétants…

Critique du film

Nouvelle production Blumhouse, où il y a à boire et à manger (avec aussi bien Upgrade que Nightmare Island), The Vigil est le premier long-métrage signé Keith Thomas, qui pourrait devenir un nom à suivre pour les amateurs de films de genre. Car le film, de par son contexte particulier (le milieu juif orthodoxe et ses croyances) et son approche minimaliste, le place tout de suite parmi les réussites de la société de Jason Blum, et surtout parmi les réussites d’un genre qui retrouve des couleurs depuis quelques années.

On regrettera toutefois que le jeune cinéaste semble parfois ne pas faire suffisamment confiance à sa mise en scène (pourtant très soignée), pour se focaliser un peu trop sur des effets sonores au volume bêtement assourdissant ; mais si l’on met de côté ce léger grief, force est de reconnaître que si l’on est venu pour flipper sur son siège, le contrat est bel et bien rempli. Thomas parvient notamment à jouer sur les contrastes et l’obscurité, laissant planer le doute chez le spectateur sur la nature des éléments qu’il entraperçoit, au fond d’une pièce, en haut d’un escalier, derrière une porte…

Les fans de Hérédité seront donc aux anges, tandis que ceux qui ne jurent que par James Wan et ses franchises lucratives risquent d’en avoir pour leur argent, puisque The Vigil repose essentiellement sur l’attente et la psychologie d’un personnage principal que l’on ne quittera pas jusqu’au dénouement.
Un dénouement qui vient conclure un film certes imparfait, mais qui constitue une chouette expérience pour qui aurait envie de se frotter à de l’horreur certes plus exigeante que la moyenne, mais aussi et surtout nettement plus stimulante que la moyenne.

Bande-annonce

29 juillet 2020 – De Keith Thomas, avec Dave DavisMenashe Lustig




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