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THE DEVIL’S HOUR

Deux entrepreneurs modernes, Drew et Max, diffusent en live sur le web des exorcismes qui sont en fait des canulars. Mais leur business bascule le jour où l’actrice utilisée devient mystérieusement possédée par un véritable démon. Devant un public mondial en croissance rapide, le démon les soumet à une série de défis violents et humiliants destinés à les punir pour leurs mensonges, jusqu’à dévoiler leurs plus terribles secrets…

Critique du film

Au départ, The devil’s hour était un court-métrage que Damien LeVeck a développé après avoir remporté plusieurs prix dans des festivals. C’est son premier long-métrage, après avoir travaillé durant quinze ans comme monteur et producteur pour le cinéma et la télévision.

Le film est un bon cocktail d’humour et d’horreur, avec une bonne dose de piques acérées envers les dérives des médias et des réseaux sociaux. Les protagonistes, dans leur course à l’audience et au fric, vont se retrouver confrontés à un démon qui les renvoie à leurs propres mensonges et petites lâchetés. Les effets spéciaux sont très réussis et les thèmes évoqués intéressants : l’éducation religieuse traumatisante, l’amitié qui se délite, le voyeurisme et la vérité qui éclate après une longue période de déni, de mensonges qu’on se fait à soi-même.

Dans The devil’s hour, le démon est parfois moins dangereux que les personnes qui nous entourent, car quand l’amitié et l’amour se délitent et que les petits arrangements avec la conscience partent en fumée, l’ennemi se trouve parmi les proches ou à l’intérieur de nous-mêmes. Un bon film de série B, sans prétention mais efficace et réjouissant.

Bande-annonce

6 novembre 2019 (DTV – Wild Side) – De Damien LeVeck, avec Kyle Gallner


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