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STAN & OLLIE

1953. Laurel et Hardy, le plus grand duo comique de tous les temps, se lancent dans une tournée à travers l’Angleterre. Désormais vieillissants et oubliés des plus jeunes, ils peinent à faire salle comble. Mais leurs capacités à se faire rire mutuellement et à se réinventer vont leur permettre de reconquérir le public, et renouer avec le succès. Même si le spectre du passé et de nouvelles épreuves ébranlent la solidité de leur duo, cette tournée est l’occasion unique de réaliser à quel point, humainement, ils comptent l’un pour l’autre…

LE FILM : CRITIQUE

L’avantage avec un film comme Stan & Ollie, c’est qu’il replonge en enfance assez facilement, et ce, dès le début. Le long-métrage s’ouvre sur un sublime plan-séquence montrant Laurel et Hardy sortir de leur loge commune et se diriger vers un plateau de tournage où ils tournent leur dernier film.

Ce n’est pas un biopic classique qui nous est montré. Le film se concentre sur les dernières années actives du duo, et principalement la tournée anglaise de leur spectacle. Alors que le tandem est à l’apogée de sa carrière, Oliver Hardy accepte un tournage avec un autre acteur, ce qui est un des éléments dramatiques cruciaux du film, puisque Stan Laurel va lui en tenir rigueur. Lorsque 16 ans plus tard, ils terminent une tournée en Angleterre avant de tourner leur propre version de Robin Des Bois, plusieurs choses vont remuer le duo. En quelques années, leur talent est devenu un business pour les producteurs, les salles se sont à moitié vidées, les soucis de santé de Hardy sont de plus en plus récurrents et le burlesque n’est plus aussi bien accueilli comme il pouvait l’être plusieurs années auparavant.

L’interprétation des deux icônes est assez incroyable. On reconnaît les traits de visage de Steve Coogan et John C. Reilly (pourtant sous des tonnes de maquillages et de prothèses) mais les personnages qu’ils incarnent sont de nouveau rendus vivants par leur interprétation des plus réussies. Le duo est touchant grâce à un très bon développement des personnages (ceci étant certainement dû au fait que le film ne se déroule que sur peu de temps). Ce qui est agréable également, c’est que nous avons plusieurs séquences du spectacle qui nous sont montrées à plusieurs reprises, et c’est assez intéressant de constater comment les deux compères travaillaient. Ils ont deux caractères différents mais complémentaires. Laurel est un travailleur acharné et créatif et Hardy ne fait que le suivre et approuver ses choix quand il est d’accord. Au-delà d’une alchimie indéniable, il y a une véritable amitié qui unit les deux compères et qui s’avère forcément touchante lors du dénouement. D’ailleurs, Jon S. Baird (réalisateur très bon Ordure !) choisit énormément de plans serrés afin de montrer toutes les émotions de Laurel & Hardy que le public ne pouvait évidemment pas voir en-dehors de leurs films.

Biopic différent de ce qu’on a l’habitude de voir (et donc forcément très plaisant et agréable), Stan & Ollie est une bonne surprise sur laquelle peu de monde aurait parié. Après tout, on ne touche pas à Laurel & Hardy. Et pourtant, à l’arrivée, ce long-métrage est une réussite.

LE DVD : TEST

Le test du DVD de Stan & Ollie, disponible chez Metropolitan Video, a été réalisé à partir d’un check-disc.

Image : 2.5/5

Une image SD décevante. Les couleurs sont jolies mais malheureusement, l’encodage SD déçoit dû à une compression pas toujours fluide, où certains détails de plans sont flous et pixelisés et un piqué beaucoup trop approximatif. A noter que le master est français, tous les titres et les cartons sont en français. 

Son : 3.5/5

Les deux pistes proposées sont en Dolby Digital 5.1., en VO comme en VF. Les deux pistes sont équivalentes mais manquent de punch. Version originale à privilégier. 

Interactivité : 1.5/5

Les bonus sont proposés en VOST, sauf précision.


Un Projet de cœur  (4 minutes) : Featurette promotionnelle sur la genèse du film en compagnie des comédiens principaux, du réalisateur et de la productrice.

Une Histoire de prothèses (3 minutes) : Featurette promotionnelle sur les maquillages et les prothèses avec les acteurs, le réalisateur et le chef maquilleur.

Une Question d’amitié (3 minutes) : Featurette promotionnelle sur Laurel & Hardy et leurs caractères.

Bandes-Annonces (VF) : Bandes-annonces des biopics distribués par Metropolitan avec Green Book, Sur Les Routes Du Sud, Jobs, Le Majordome, Ordure !, et Stan & Ollie.

Menus : Le menu est animé sur des images du film et est musical.

Packaging : Le DVD est logé dans un boîtier Amaray standard sous fourreau cartonné.

Conclusion :

Image beaucoup trop compressée, son agréable mais qui manque de punch, bonus beaucoup trop promotionnels… Décevant pour un film pareil. Une édition Blu-ray aurait été appréciée (un master HD existe puisqu’il est sorti aux États-Unis et en Angleterre) avec plus de bonus (là encore, ils existent sur les autres éditions).


En bonus : on vous offre des exemplaires DVD du film


Disponible en DVD le 17 Juillet 2019 chez Metropolitan Video. 

Réalisation : Jon S. Baird – Casting : Steve Coogan, John C. Reilly, Nina Arianda, Shirley Henderson, Danny Huston, Rufus Jones… – Scénario : Jeff Pope. D’après le livre Laurel & Hardy – The British Tours d »A.J.’ Marriot – Photographie : Laurie Rose – Musique : Rolfe Kent – Ratio Image : 2.35 : 1 – Résolution : 480p – PAL – Encodage : MPEG-2 – Durée : 1h38 – Date de sortie initiale : 2019

Crédits images : © Metropolitan Video / Captures DVD : Kévin Cattan pour Le Bleu Du Miroir



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