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SHALAKO

En 1880, un groupe d’aristocrates européens se lance dans une partie de chasse en plein coeur du Nouveau-Mexique. Là, à cause de leur méconnaissance des lieux, ils pénètrent dans la réserve de chasse d’une tribu indienne : les Apaches. Alors qu’ils sont désormais en danger, Shalako Carlin, un ancien colonel de l’armée qui connaît l’endroit, leur donne un coup de main. C’est le début d’un affrontement qu’aucun d’entre eux n’avaient prévu…

Critique du film

Production germano-britannique tournée en 1968, la même année que Bataille pour Anzio du même réalisateur, Shalako ne jouit pas d’une très bonne cote auprès des cinéphiles. S’il n’est pas exempt de défauts, il ne mérite peut-être pas autant de mépris et vaut sûrement mieux que sa réputation. Dans la filmographie inégale d’Edward Dmytryk, ce film ferait plutôt figure de curiosité. Pour son casting, réunissant Sean Connery, dont c’est la seule incursion dans ce genre, Brigitte Bardot – qu’il est plutôt amusant de voir participer à une sorte de safari dans le grand Ouest américain  – Peter Van Eyck, Stephen Boyd, Jack Hawkins et Honor Blackman, la Pussy Galore de Goldfinger. Des interprètes majoritairement peu habitués au western, à l’exception de Woody Strode qui joue un chef indien.

Une autre caractéristique originale du film provient du fait que malgré ses précédents westerns plus classiques, plus américains – La Lance brisée, L’Homme aux colts d’or, Alvarez Kelly Edward Dmytryk a réalisé avec Shalako une œuvre très marquée par le western italien, né quelques années auparavant. Cette influence se sent dans le traitement de la violence, montrée de façon assez crue – un homme empalé sur une lance, une femme qu’on étouffe avec un collier – des allusions au désir, à la sexualité très présente. 

Offrant de très belles chevauchées et des scènes de fusillades particulièrement réussies, Shalako constitue un film original, peut-être plus en apparence, pour certains détails, que pour le fond, plus classique. Mais il reste un divertissement plaisant, déroulant sans temps mort une intrigue ténue mais réalisée de façon efficace.


Pour la 1ère fois en Blu-Ray édité par Studio Canal en exclusivité FNAC depuis le 5 mars


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