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RETOUR À ZOMBIELAND

Le chaos règne partout dans le pays, depuis la Maison Blanche jusqu’aux petites villes les plus reculées. Nos quatre tueurs doivent désormais affronter de nouvelles races de zombies qui ont évolué en dix ans et une poignée de rescapés humains. Mais ce sont les conflits propres à cette « famille » improvisée qui restent les plus difficiles à gérer…

Critique du film

Plus de twinkie. C’est la promesse de Retour à Zombieland qui reprend l’intégralité de l’équipe de l’époque (acteurs, réalisateur, scénaristes et musique) et repart à l’aventure dans les terres zombiesques des Etats-Unis. On ne change pas une équipe qui gagne, tout comme on n’a aucune raison de modifier une recette qui a fait ses preuves. Zombieland fut une vraie surprise teintée d’air frais parmi les films de mort-vivants qui déferlent régulièrement sur Hollywood. Fun, décomplexé et drôle, il avait su toucher au cœur avec sa bande d’acteurs attachants lorgnant vers Shaun Of The dead d’Edgar Wright. Qu’en est-il 10 ans plus tard ?

Le monde a évolué et les zombies avec. Notre troupe s’évertue à survivre (surtout contre eux-mêmes) et à respecter les règles cultes du bon survivant. On apprécie de prime abord la place réservé à chacun pour conserver cette belle alchimie de groupe qui faisait la saveur du premier. Que ce soit Columbus, Wichita, Little Rock ou Tallahassee, tous ont le droit à leurs arcs narratifs et leur séquence phare. Et à défaut de faire souffler un vent de surprise, on se plaît à les retrouver pour le meilleur et pour le pire. Quelques nouveaux viennent s’ajouter à la fête et on retiendra surtout le personnage de Rosario Dawson, toujours excellente, qui apporte une pincée de badasserie supplémentaire.

Emma Stone dans Zombieland 2
Si certaines séquences font mouche, d’autres (heureusement rares) s’avèrent plus moins inspirées, notamment autour du personnage de Zoey Deutch tirant parfois sur la corde facile du stéréotype de la blonde écervelée. Retour à Zombieland n’est pas aussi jouissif que le film original, mais ce n’est pas une suite qui tente de passer en force ou jouer la surenchère si ce n’est celle de l’hémoglobine. Ce second volet offre ainsi un surplus de développement à ses personnages et de nouveaux versants sentimentaux. Pour ceux qui reviendront chez les Z, il leur sera difficile de bouder leur plaisir tant cette suite respecte parfaitement son héritage et adresse habilement quelques clins d’œil aux incollables jusqu’à cette scène post-générique tout bonnement hilarante – qui mérite de rester jusqu’à l’ultime seconde de la séance. 

MLB / TP

Bande-annonce

30 octobre 2019 – De Ruben Fleischer, avec Woody Harrelson, Emma Stone, Jesse Eisenberg




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