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PROMARE

La fiche

Réalisé par Hiroyuki Imaishi – Avec Kenichi Matsuyama, Ayane Sakura, Tetsu Inada – Animation – Japon – 31 juillet 2019 – 1h51

Une énorme tempête de feu a dévasté la moitié des villes du monde, affaiblissant les hommes et donnant naissance à des mutants capables de manier le feu, les Burnish. 30 ans plus tard, un groupe de mutants terroristes, appelés les Mad Burnish, menacent de détruire de nouveau la Terre. Le seul rempart de l’humanité ? La Burning Rescue, une équipe de pompiers d’un nouveau genre. Galo Thymos et son équipe vont tout faire pour arrêter les Mad Burnish.

La critique du film

Bénéficiant d’un bouche-à-oreille fort heureux depuis sa présentation au Festival International du Film d’Animation d’Annecy en juin dernier, Promare se révèle être la surprise de cet été. Premier long métrage produit par Trigger, la société de production fondée en 2011 par le réalisateur Hiroyuki Imaishi, il mise davantage sur le spectaculaire de son animation. 

La ville de Tokyo est en proie aux Mad Burnish, terroristes mutants venus mettre à feu et à sang le pays. Le ton est donné dès son ouverture : Promare nous propulse dans son univers survolté et coloré, en plein combat de méchas géants, dans lequel on retrouve la patte de son animateur aux forts accents de Neon Genesis Evangelion. Les formes se déploient à l’écran, jusqu’à l’abstraction, dans un mélange de couleurs pastels d’une fluidité hallucinante. L’écran se transforme en un tourbillon géant et hyperactif, qui engloutit ses spectateur.ice.s jusqu’à l’étourdissement. 

Si la force Promare ne réside pas dans son scénario, qui condense toutes les expectations du genre, le film tient pourtant un propos politique résolument plus sombre lorsqu’il aborde la politique migratoire et le réchauffement climatique. Derrière son héroïsme souvent naïf, Promare offre un récit dénué de cynisme, en embrassant pleinement son aspect divertissant, jusqu’à son final explosif qui en laissera plus d’un sur le carreau. On tient sans aucun doute le film d’animation le plus ambitieux de cette année, aussi démesuré que généreux dans ce qu’il a à offrir. 



Bande-annonce

Festival d’Annecy 2019 // Au cinéma le 31 juillet




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