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PROJECT POWER

Qu’êtes-vous prêt à risquer pour cinq minutes de pouvoirs extraordinaires ? Dans les rues de La Nouvelle-Orléans, la rumeur commence à circuler à propos d’une pilule mystérieuse qui libère des super-pouvoirs différents selon chaque personne. Le problème ? Impossible de savoir ce qui va se passer avant de l’avaler. Si certains se voient armés d’une peau à l’épreuve des balles, deviennent invisibles ou reçoivent une force surhumaine, d’autres subissent une réaction mortelle. Mais lorsque la pilule fait dangereusement exploser le crime en ville, un flic s’associe avec une jeune dealeuse et un ancien soldat motivé par une vengeance secrète pour combattre le pouvoir par le pouvoir, espérant que la pilule leur permettra de traquer et d’arrêter ceux qui l’ont inventée.

Critique du film

Après The Old Guard, Netflix continue dans sa lancée avec un nouveau « blockbuster » doté d’un casting plutôt solide avec Project power, un film d’action super-héroïque qui réunit Jamie Foxx et Joseph Gordon-Levitt.

Une mystérieuse pilule circule comme la dernière drogue à la mode. Ingurgitée, celle-ci permet d’obtenir des pouvoirs mais cela ne dure que quelques minutes et, surtout, c’est un peu la loterie : nul moyen de savoir de quelle capacité on sera doté. Boule de feu ambulante, enveloppe corporelle qui résiste aux balles, invisibilité… Un flic prêt à tout, campé par Gordon-Levitt, s’associe alors à une jeune dealeuse pour combattre ce nouveau fléau répandu dans la ville néo-orléannaise à vitesse grand V, faisant exploser la criminalité. Ensemble, assistés d’un ancien soldat surnommé Le Major, ils vont s’efforcer de remonter la filière.

Le problème majeur de Project power ? Il n’existe aucune pilule magique permettant aux abonnés de supporter ce ride dangereux sans atteinte irréversible à la rétine (ou aux neurones). Sa laideur technique criante (effets spéciaux hideux, réalisation pubesque, bande-son tapageuse) et sa médiocrité scénaristique effraient – c’est à se demander si les dialogues ne sortent pas de l’esprit d’un pubère en mal de sa came marvellesque en ces temps de crise sanitaire – et son visionnage éreinte, avec ou sans climatisation. Rendez-vous en salle, il y a de bien meilleurs films et il y fait bon.

Bande-annonce

14 août 2020 (Netflix) – De Henry JoostAriel Schulman, avec Jamie FoxxJoseph Gordon-Levitt




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